Bobo-Dioulasso : 30 filles outillées dans les métiers du cinéma par Ciné actif

L’association Ciné actif a initié à l’endroit de 30 jeunes filles de la ville de Bobo-Dioulasso, une formation intense de trois semaines, dans les métiers du cinéma. La cérémonie de clôture de cette présente séance a eu lieu, le samedi 3 décembre 2022, à travers la restitution des projets de productions réalisés par les apprenantes.

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Ces 30 filles sont désormais aptes à servir dans les industries du cinéma et de l’audiovisuel.

Du cadrage, au montage, à la réalisation, en passant par le son et l’image, elles ont été une trentaine de jeunes filles, qui ont bénéficié d’une formation de trois semaines, sur les métiers du cinéma et de l’audiovisuel à Bobo-Dioulasso. Initiée par l’association Ciné actif, en partenariat avec l’ambassade du Canada au Burkina Faso et au Benin, cette formation avait pour objectif d’outiller ces jeunes filles afin qu’elles puissent produire des contenus audiovisuels, pour parler non seulement d’elles même, mais aussi des réalités de leurs communautés.

La clôture de ce projet, suivie de la restitution des productions conçues par les apprenantes, a eu lieu dans la matinée du samedi 3 décembre 2022, à Bobo-Dioulasso. Au total, quatre films courts métrages, dont deux documentaires, et deux fictions ont été réalisé et présenté par les stagiaires.

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Pour le cinéaste, réalisateur, Jean-Baptiste Ouédraogo, le Cinéma peut avoir un grand impact dans la lutte contre le terrorisme.

En rappel, toutes ces productions devaient être en rapport avec des thèmes comme l’extrémisme violent, la promotion de la cohésion sociale, et la promotion de l’entreprenariat féminin. Selon le représentant du chef de projet, Pazouknam Jean-Baptiste Ouédraogo, cette formation rentre dans le cadre du projet éclat citoyen, qui consiste à aller dans les régions pour apprendre les métiers du cinéma et l’audiovisuel aux jeunes, et les permettre d’être des vecteurs de paix à travers ce savoir. « Par cette initiative, nous entendons lutter contre le terrorisme, en amenant les apprenantes à réaliser des productions, qui participeront à la promotion de la paix et de la cohésion sociale », a-t-il indiqué. En outre, renchérit M. Ouédraogo, cette formation peut déjà amener les apprenantes, à avoir des opportunités, et à entreprendre dans ce domaine.

Des difficultés

Les difficultés, a poursuivi M. Ouédraogo étaient souvent le manque de temps pour certaines apprenantes, vu qu’il y avait des travaux jusqu’à certaines heures de la nuit. Aussi, il y a le fait que la plupart part d’entre elles, étaient novices, ce qui a ralenti les choses dès leurs entames. Même après formation, le cinéaste et réalisateur Jean-Baptiste Ouédraogo rassure que les filles soient toujours suivies. « Après chaque formation, nous créons une cellule Ciné actif afin de pérenniser les savoirs, et d’offrir des opportunités à ces jeunes filles. Nous restons en contact, et elles peuvent nous proposer des scénarios qu’on les aidera à réaliser, et à vendre », rassure-t-il. Du reste, il reste convaincu que ces apprenantes sont désormais aptes à servir dans toute industrie cinématographique.

Pour les apprenantes, cette formation a été en lien avec les attentes. «  Nous avons appris la réalisation, la prise d’images, le montage. Avec toutes ces connaissances, nous avons nous-mêmes réalisé des films. Nous en sommes très fiers, et nous remercions le projet », a déclaré la représentante des stagiaires, Franceline Tiemtoré. Les stagiaires à l’unanimité ont promis de préserver ces acquis, et de dépasser leurs maîtres.

 

Léandre Sosthène SOMBIE

leandresosthene61@gmail.com

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