Burkina : 200 femmes formées pour renforcer leur rôle dans la consolidation de la Paix

200 femmes, dont 100 jeunes filles ont été formées à Ouahigouya et à Koudougou, du 16 au 17 avril 2025 sur » l’Agenda Femmes-Paix et Sécurité, la résolution 2250, la médiation politique et communautaire ». Il s’agit d’une initiative du Réseau National d’Édification de la Paix (WANEP-BF) afin de renforcer leur rôle dans la consolidation de la paix.
Alors que le Burkina traverse une crise sécuritaire persistante, les femmes, souvent en première ligne face aux conséquences des conflits, restent peu représentées dans les instances de décision. C’est pour inverser cette tendance que le Réseau National d’Édification de la Paix (WANEP-BF), en collaboration avec le PNUD, l’UNFPA, l’UNCDF et avec l’appui financier du Fonds pour la consolidation de la paix, a lancé un projet.

Intitulé « Projet d’appui au renforcement des capacités et du rôle des femmes et des jeunes filles dans le processus de transition et de consolidation de la paix », ce programme vise à outiller les femmes et les filles, notamment dans les régions du Centre-Est et des Hauts-Bassins, pour une participation plus active aux processus politiques et de paix.

Pour mieux mener à bien ce projet, deux sessions de formation ont été organisées, le 16 avril 2025 à Ouahigouya dans la région du Nord et le 17 avril 2025 à Koudougou dans la région du Centre-Ouest.
Au total, 200 participantes, dont 100 jeunes filles, issues principalement de la Coalition Nationale des Femmes (CNF), d’organisations féminines locales, de l’équipe WANEP-BF et du PNUD, ont été les bénéficiaires.
Les objectifs de la rencontre étaient de renforcer les capacités techniques des femmes et des jeunes filles pour leur permettre de participer efficacement aux instances de prise de décision. Aussi, promouvoir une meilleure compréhension de l’Agenda Femmes, Paix et Sécurité à travers les résolutions 1325 et connexes et la résolution 2250. Enfin, les encourager à s’impliquer dans les démarches de médiation politique et communautaire.
Suite à l’atelier, les participantes ont été encouragées à organiser, à leur tour, des actions dans leurs communautés afin de partager les acquis et d’incarner un leadership féminin engagé en faveur de la paix.
Ces sessions s’inscrivent dans une stratégie plus large qui vise à créer un environnement favorable à la participation accrue des femmes dans les processus de transition, de gouvernance et de gestion des conflits.
Diane SAWADOGO/ MoussoNews