Cancer : Elles se rasent la tête pour soutenir les victimes

Aucun dispositif médical ne recommande aux poteuses d’un cancer de se raser la tête. Elles préfèrent se les couper afin de retarder la chute des cheveux au cours du traitement ou de se préparer à affronter la maladie. Pendant cette période ou dans le mois d’octobre, des personnes décident volontairement de se raser la tête juste pour soutenir les victimes de cette maladie.

Se raser la tête au cours d’un cancer est un nouveau point de départ dans le combat.  Cependant, de nombreuses personnes non porteuses choisissent de raser eux aussi le crane afin de soutenir les victimes. C’est le cas de la journaliste Peggy Ouédraogo. Peggy Ouédraogo, présentatrice à la RTB a exprimé sur sa page Facebook avoir coupé ses cheveux pour témoigner sa solidarité et sa compassion à une proche qui souffrait du cancer du col de l’utérus.

Soutenir une proche c’est ce qui motive tant des personnes à se raser aussi. Aymard Zizien, s’est rasé la tête comme il le fait chaque année au mois d’octobre rose. « J’ai perdu une personne chère suite au cancer du sein », a-t-il posté sur sa page Facebook. Pour lui, personne ne devrait se sentir seul dans cette bataille.

Dans de nombreux pays notamment en Côte d’Ivoire, l’artiste Ariel Sheney a rasé sa chevelure pour apporter son soutien à sa femme Nadiya Sabeh pendant ses traitements contre le cancer du sein.  Aussi, l’ivoirienne Gliss a également fait le même geste de solidarité en rasant son crâne. « Si tu vois ton ami se raser la tête, mets de l’eau à chauffer pour la tienne », a publié sur son profil Facebook tout en signifiant que ce proverbe répandu en Afrique de l’Ouest encourage la solidarité et l’empathie envers les autres. ‘’Couper ses cheveux signe de renouveau, nouveau départ’’.

Lire aussi: Octobre Rose : Diverses initiatives locales en action contre le cancer du sein – Mousso News

En rappel, l’ampleur de la chute des cheveux dépend du type de chimiothérapie à suivre. Mais généralement la perte des cheveux commence 2 à 3 semaines après la première chimio.

Annick HIEN/MoussoNews