Cohésion sociale : Oxfam Burkina pose le débat sur l’implication des femmes

L’ONG Oxfam Burkina est résolument engagée à contribuer à bâtir des communautés résilientes au Burkina en passant par l’autonomisation et l’implication des femmes dans la promotion et la cohésion sociale. Le 17 mars dernier à Ouagadougou, elle a organisé un panel avec quatre femmes, toute porteuses d’initiative et de valeurs de paix.

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« Pour bâtir des communautés résilientes au Burkina : autonomisation et implication des femmes dans la promotion de la cohésion sociale » c’est le thème choisi par Oxfam Burkina pour célébrer la journée internationale des droits de la femme sous un format d’échanges et de réflexions. Quatre panélistes, toutes des femmes engagées pour une cause sociale se sont chacune s’exprimer sur leur contribution à la construction d’une société de paix au Burkina. Il s’agit de Naomie Ouédraogo/Bicaba du réseau des femmes de foi pour la paix au Burkina Faso (Reffop), Aissa Traoré/Bagba promotrice de Bio Bag, Gariko Korotoumou, présidente de l’association Patal Jama et Nikiéma/Salambéré Laure, vice-présidente de l’association ensemble sécurisons le futur. « Oxfam Burkina a été d’un grand soutien dans nos activités de promotion de lait et qui partant a été une source de revenue pour les femmes », témoigne Mme Gariko.

Engagée dans le leadership féminin depuis une vingtaine, elle avoue user de technique d’approche basée sur le dialogue pour promouvoir les droits de la femme au sein de leur communauté. Par exemple, rappelle-t-elle, pour que les femmes aient accès au terre, Kouroutou Gariko témoigne avoir eu à expliquer aux hommes que la terre est utile pour toute la communauté. « Lorsque la femme a une terre, cette terre revient naturellement à l’homme puisqu’elle y travaille pour nourrir la famille », dit-elle.

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Une vue des panelistes

Des séances de sensibilisation sur les valeurs de la paix, de la tolérance, de la foi sont le quotidien de Naomie Bicaba. Avec les confessions religieuses, plusieurs initiatives sont entreprises pour prôner le vivre ensemble au sein des communautés. BioBag de Aissa Traoré est également engagé dans la promotion de l’environnement. A cet effet, plusieurs jeunes filles ont bénéficié de formation pour leur auto emploi, gage d’une véritablement implication à la préservation de la cohésion sociale. « Une femme épanouie et loin du besoin contribue aisément à la construction de la société », dit-elle.

Les jeunes couples, le socle d’une société de paix

A Koubri, Kombissiri et bien d’autres localités, l’association ensemble sécurisons le futur en complicité avec les leaders religieux et coutumiers mènent un travail de préparation de vie de couple en faveur des jeunes. « Tout part au sein de la famille. Quand c’est du bon, il va propager le bon et quand c’est du mauvais, il va propager le mauvais », explique Mme Salembéré. Les jeunes couples sont ainsi préparés au maintien du foyer et aux valeurs de la cohésion sociale et la tolérance. « Le mariage est scellé en 30mn alors que la vie du foyer est une éternité », rappelle-t-elle.

Ces échanges autour de la résilience dans les communautés et la promotion de la cohésion sociale été enrichi par une participation interactive de l’assistance. Des contributions mais aussi des suggestions qu’Oxfam Burkina a pris note pour davantage planifier ses programmes en faveur des droits de la femme.

Bassératou KINDO/MoussoNews

 

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