Créé en octobre 2000 avec seulement 64 étudiants, l’Institut Supérieur des Technologies (IST) a célébré ce vendredi 19 décembre 2025 à Ouagadougou, ses 25 ans d’existence. Un quart de siècle marqué par une croissance continue, une consolidation institutionnelle et un engagement constant en faveur de la formation et du développement du capital humain.
25 ans de travail, d’investissement et d’engagement au service de l’enseignement supérieur. L’Institut Supérieur des Technologies (IST) a célébré son jubilé d’argent lors d’une cérémonie solennelle tenue à Ouagadougou, en présence de partenaires, d’anciens étudiants et d’acteurs du monde académique et financier.
Fondé en octobre 2000 avec 64 étudiants, l’IST s’est donné pour mission de répondre aux besoins en compétences des jeunes, des adultes, des entreprises et des organisations, dans le respect des standards universitaires, sociétaux et culturels.
Aujourd’hui, l’institution affiche des chiffres éloquents : plus de 7 000 étudiants inscrits et plus de 6 000 diplômés formés et insérés aussi bien au niveau national que régional au cours des trois dernières années. Pour son fondateur, Dr Issa Compaoré, ce jubilé est à la fois un moment de bilan et une projection vers l’avenir. « Effectivement, l’Institut Supérieur des Technologies a vu le jour en 2000, donc cela fait 25 ans. Il y a eu beaucoup de défis que nous avons relevés avec l’ensemble de l’équipe. Aujourd’hui, nous avons beaucoup de motifs de satisfaction. De 64 étudiants au départ, nous sommes aujourd’hui à plus de 7 000 étudiants », a-t-il déclaré.
Selon lui, la croissance de l’IST ne s’est pas faite uniquement en nombre, mais aussi en qualité. « Ce n’est pas seulement une question de quantité, mais aussi de qualité. Nos établissements sont aujourd’hui classés parmi les meilleurs par le ministère de l’Enseignement supérieur », a-t-il souligné, évoquant également la présence de campus à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Tenkodogo.
Le fondateur a par ailleurs mis en avant la structuration institutionnelle de l’IST, passée d’une école à une société organisée, capable de rassurer partenaires et investisseurs. « L’éducation est un secteur social, mais qui nécessite d’importants investissements, aussi bien pour les infrastructures que pour les équipements pédagogiques et les ressources humaines. C’est pourquoi nous avons mis en place une gouvernance solide, avec un conseil d’administration, des comités d’investissement et de rémunération », a-t-il expliqué.
Dans cette dynamique, l’IST entend renforcer ses partenariats nationaux et internationaux afin de consolider sa place parmi les institutions de référence en Afrique. « Nous allons renforcer nos partenariats au niveau international pour assurer durablement notre position parmi les structures qui comptent dans l’enseignement supérieur au Burkina Faso et en Afrique », a affirmé Dr Issa Compaoré.
La célébration du jubilé d’argent de l’Institut Supérieur des Technologies a également été marquée par une séquence de distinctions rendant hommage aux personnalités et acteurs ayant contribué à son rayonnement.
À cet effet, d’anciens ministres en charge de l’Enseignement supérieur, à savoir Laya Sawadogo, Albert Ouédraogo et Filiga Sawadogo, ont reçu des attestations de reconnaissance pour leur engagement en faveur du développement de l’enseignement supérieur au Burkina Faso.
Ancienne étudiante de l’IST, la championne mondiale de saut en longueur Marthe Koala a également été honorée, incarnant, selon les organisateurs, « l’excellence et la réussite des produits de l’IST sur la scène internationale ».
Un trophée d’honneur de Baobab a par ailleurs été décerné au Premier ministre, Chef du Gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, patron de la cérémonie, en reconnaissance de son soutien au développement du capital humain.
Le fondateur de l’IST, Issa Compaoré, a tenu à saluer et à associer le personnel administratif et enseignant à cette réussite. Il a dédié cette longévité à l’engagement collectif de ses collaborateurs, soulignant que « ces 25 ans sont avant tout l’œuvre d’une équipe qui a cru au projet et l’a porté avec constance et professionnalisme ».
Parrain de la cérémonie, le PDG du groupe Coris Bank Holding, Idrissa Nassa, a insisté sur le lien indissociable entre la formation universitaire et le développement des entreprises.
« L’université et l’entreprise ne sont pas deux mondes distincts. Elles constituent un écosystème unique, complémentaire et interdépendant. Dans un monde marqué par des mutations technologiques rapides, la formation initiale ne suffit plus », a-t-il déclaré.
Dans cette perspective, Idrissa Nassa a exhorté les entreprises burkinabè à investir davantage dans la formation continue, qu’il considère comme un impératif stratégique. « Le déficit de compétence est une vulnérabilité stratégique. La formation est un levier de performance, de compétitivité et de résilience », a-t-il soutenu.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, Adjima Thiombiano, a formulé le vœu de voir l’IST poursuivre sur cette dynamique et renforcer, dans les années à venir, sa contribution à la formation de ressources humaines de qualité au service du développement du Burkina Faso.
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Se projetant vers l’avenir, le fondateur de l’IST a annoncé que l’institution nourrit de nouvelles ambitions à inscrire dans son plan stratégique 2026, avec un accent particulier sur l’investissement dans les infrastructures, le renforcement du corps enseignant, mais aussi l’intégration accrue de la digitalisation et de l’intelligence artificielle dans les parcours de formation.
Diane SAWADOGO/ MoussoNews
