Education : 148 écoles enregistrent un échec collectif en 2018

Le ministre de l’Éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Stanislas Ouaro, a présidé la cérémonie de signature de la 7e mission conjointe du Programme de développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB), le jeudi 9 mai 2019 à Ouagadougou.

Comme chaque année, les acteurs du système se sont réunis pour signer l’aide-mémoire de la mission conjointe de suivi du Programme de développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB). C’est un document dans lequel est consigné tout ce qui a été fait dans le cadre du programme, notamment la mise en œuvre des activités, l’exécution du budget de l’État, de celui des partenaires.

La signature de ce document offre également l’occasion aux différents acteurs, non seulement d’apprécier les résultats engrangés au cours de l’année et de passer en revue les contraintes et les atouts qui ont sous-tendu la mise en œuvre du PDSEB, mais aussi d’explorer de manière concertée les meilleures voies pour renforcer sa performance.

C’est une satisfaction pour le ministre en charge de l’Éducation nationale car pour lui, cette session « permet de constater le renforcement de la dynamique partenariale et de la détermination de tous à trouver, chaque année, les stratégies les mieux indiquées pour garantir le succès dans la mise en œuvre des plans d’actions ».

Aux dires d’Anne Vincent, cheffe de file des partenaires techniques et financiers, la 7e mission conjointe a formulé neuf recommandations prenant en compte quatre actions non réalisées de la 6e mission, décidant ainsi de la poursuite de huit actions à mettre en œuvre pour l’aboutissement de quatre autres recommandations. Il s’agira selon elle : « de mettre en œuvre le plan d’amélioration du fonctionnement des groupes thématiques qui était conditionné par l’adoption d’un nouvel organigramme, de garantir les ressources financières nécessaires et de faciliter leur déblocage pour le financement des recommandations ».

Aussi a- t- elle exhorté tous acteurs à prendre des engagements de se doter des moyens nécessaires pour assurer leur mise en œuvre effective aux échéances fixées.

La 7e mission conjointe du PDSEB a permis d’enregistrer des résultats positifs à certains niveaux mais aussi des insuffisances. Des insuffisances qui, de l’avis de Stanislas Ouaro, ont montré qu’au niveau de la préscolarisation, l’on a enregistré un taux très faible en 2018.

L’autre insuffisance est liée au suivi de l’enseignement pédagogique des enseignants. Car pour l’année 2018, 148 établissements ont enregistré un échec collectif, c’est-à-dire 0% au Certificat d’études primaires (CEP). À cela, il faut ajouter que le volume horaire, qui est de 770 heures au moins, a été atteint à seulement 34 %. Et toutes ces insuffisances montrent qu’il y a des efforts à faire a-t-il souligné.

Emmanuel Fiakofi

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