Énergie atomique : 16 projets et 4 initiatives examinés par des experts au Burkina

Un atelier national consacré à la mise en œuvre des projets de coopération technique dans le domaine de l’énergie atomique s’est ouvert le mardi 16 décembre 2025 à Ouagadougou. Organisée par l’Agence burkinabè de l’Énergie atomique (ABEA), structure rattachée à la Présidence du Faso, la rencontre a réunit des experts autour de l’examen de seize projets et quatre initiatives menés en partenariat avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’Accord régional de coopération pour l’Afrique (AFRA) et d’autres partenaires stratégiques.

Prévu pour durer 72 heures, l’atelier rassemble les coordonnateurs des différents projets aux côtés du Directeur général de l’ABEA, M. Harouna Sawadogo. Les travaux portent sur la présentation et l’analyse des projets en cohérence avec les priorités définies par le Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, afin de permettre au Burkina Faso de tirer pleinement profit des applications pacifiques des technologies nucléaires.

Cette rencontre vise notamment à évaluer l’état d’avancement des projets de coopération technique pour la période 2023-2025, à identifier les défis liés à la logistique, à la mobilisation des ressources et à la coordination, tout en renforçant les synergies entre les différentes parties prenantes.

À cette occasion, Harouna Sawadogo a rappelé que le Burkina Faso met actuellement en œuvre son troisième Programme-cadre national 2023-2028, articulé autour de cinq priorités stratégiques. Il s’agit de la santé humaine et de la nutrition, de l’agriculture, de l’élevage et de la sécurité alimentaire, de la gestion de l’eau et de l’environnement, de la sûreté, de la sécurité et de la radioprotection, ainsi que de l’énergie et du développement des infrastructures électronucléaires.

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Selon le Directeur général de l’ABEA, l’analyse des projets nationaux, régionaux, interrégionaux et des initiatives sous l’angle de leur impact socio-économique traduit une approche orientée vers la résilience, l’intérêt collectif et l’inclusion.

À l’issue des travaux, des recommandations devraient être formulées en vue d’améliorer la coordination de la coopération technique dans le domaine des technologies nucléaires.

Source : Présidence du Faso

Repris par Aristophane ZEBANGO/Stagiaire à MoussoNews

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