FESPACO 2025 :  Orokiatou Baro et son film « Sous le Rônier » en lice dans la catégorie « FESPACO Short »

La réalisatrice burkinabè Orokiatou Baro présente son court métrage « Sous le Rônier » au Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) 2025. Nominée dans la catégorie « FESPACO Short », cette œuvre est riche en symboles culturels et a été tournée dans sa langue maternelle le « Dioula ».

Orokiatou Baro, réalisatrice burkinabè native de Bobo-Dioulasso et originaire de Toussiana, fait parler d’elle à l’édition 2025 du FESPACO. Son court métrage « Sous le Rônier », sorti en 2024 a été retenu dans la catégorie « FESPACO Short », une première pour cette artiste polyvalente à la fois cinéaste et écrivaine. 

Diplômée en Communication et Journalisme, Orokiatou Baro a toujours été passionnée par les lettres et le cinéma. Dès sa première année à l’université en 2009, elle s’est initiée à l’écriture de scénarios. Après l’obtention de sa maîtrise en 2014, elle intègre la fonction publique en tant qu’ingénieure du cinéma et de l’audiovisuel. Sa carrière prend un tournant décisif lorsqu’elle participe à l’écriture du scénario de la série télévisée « Waga Love » de Guy Désiré Yaméogo. 

En 2020, elle réalise cinq courts métrages de sensibilisation sur la COVID-19, suivis de son premier court métrage intitulé « Ce Sourire ». Parallèlement à son travail cinématographique, Orokiatou Baro est également auteure d’un recueil de nouvelles, « Enfin l’Aurore ».

« Sous le Rônier », sélectionné dans la catégorie « FESPACO short »

« Sous le Rônier », son deuxième court métrage, raconte l’histoire d’une femme de quarante ans, épouse malheureuse et mère de deux enfants. Elle apprend que ses jours sont comptés et décide de vivre ses désirs refoulés, notamment en retrouvant son amour de jeunesse.

Ce film est tourné dans sa localité natale et dialogué en dioula et en Toussian, sa langue maternelle. Il est empreint de symboles culturels. 

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Pour Orokiatou Baro, cette sélection au FESPACO représente une victoire personnelle et professionnelle. Elle espère figurer parmi le trio gagnant de sa catégorie et voir cette expérience lui ouvrir les portes de la réalisation de longs métrages. 

Diane SAWADOGO/ MoussoNews