#InstantDiasporaBurkinabè : Daria Barra Oleinik, grande passionnée du Droit International en Russie

Daria Barra Oleinik est une étudiante Burkinabè à Moscou, en Russie. Elle y étudie le Droit international depuis 3 ans. Ses ambitions sont tournées vers les relations internationales et l’humanitaire. Elle espère un jour mettre ses expertises au service de son pays, le Burkina Faso.

Présentez-vous à nos lecteurs.

Je m’appelle Daria Barra Oleinik. Je suis étudiante en droit international à l’Université HSE de Moscou. Originaire du Burkina Faso, je suis passionnée par les relations internationales et le droit humanitaire. Je poursuis mes études ici afin d’acquérir une expertise solide qui me permettra de contribuer au développement juridique et diplomatique de mon pays.

Depuis combien de temps vivez-vous en Russie ?

Je vis en Russie depuis maintenant trois ans. J’ai commencé mes études supérieures ici après avoir obtenu le baccalauréat au Burkina.

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous installer dans ce pays ?

Mon choix de venir en Russie s’est basé sur la qualité reconnue de ses universités, ainsi que sur la possibilité d’avoir une formation approfondie dans un contexte multiculturel. De plus, la Russie offre des perspectives uniques en matière de Droit international, ce qui correspond parfaitement à mes ambitions professionnelles.

Vie en Russie : comment s’est passée votre intégration ?

Mon intégration a été progressive. Au début, la barrière de la langue et les différences culturelles ont été des défis, mais grâce à des cours intensifs de russe et à l’ouverture de la communauté étudiante internationale, j’ai pu m’adapter assez rapidement. L’accueil des Russes a été globalement chaleureux, ce qui a facilité mon installation.

Avez-vous rencontré des difficultés à vos débuts ?

Oui, comme beaucoup d’étudiants étrangers, j’ai rencontré des difficultés liées à la langue, au climat très différent de celui du Burkina, et à la gestion administrative. Il a fallu aussi un temps d’adaptation aux méthodes d’enseignement et aux attentes académiques. Cependant, avec du temps et de la persévérance, j’ai surmonté ces obstacles.


Parcours professionnel : qu’est-ce que vous faites en Russie ? Comment vous vous en sortez ?

Actuellement, je suis encore étudiante, mais je fais également des stages dans des organisations internationales basées à Moscou, ce qui me permet d’acquérir une expérience pratique. Je me débrouille bien, et ces expériences enrichissent mon CV tout en me préparant à une carrière future dans le domaine du droit international.

Comment vous sentez-vous dans ce domaine dans un pays étranger ? Si mal, auriez-vous voulu le faire au Burkina ?

Je me sens très bien dans le domaine du droit international en Russie, car le pays offre une formation de qualité reconnue, avec des professeurs expérimentés et de nombreuses opportunités pratiques, notamment des stages dans des organisations internationales prestigieuses. Étudier ici m’a permis de développer une expertise solide dans un environnement multiculturel stimulant, ce qui est un atout majeur pour ma carrière future. Cependant, malgré tous ces avantages, mon attachement profond au Burkina Faso reste intact, et je préfère y exercer un jour pour contribuer directement au développement de mon pays. La Russie m’a offert une excellente base, mais mon cœur est au Burkina Faso.

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Daria Barra Oleinik, étudiante en droit international à l’Université HSE de Moscou.

Gardez-vous un lien fort avec votre pays ?

Oui, je garde un lien très fort avec le Burkina Faso. Je reste en contact régulier avec ma famille, mes amis, et je m’informe constamment de l’actualité de mon pays. Je participe aussi à des groupes de la diaspora burkinabè ici à Moscou.

Que pensez-vous de la contribution de la diaspora pour le développement du Burkina ?

La diaspora joue un rôle crucial dans le développement du Burkina Faso, notamment par le transfert de compétences, les investissements et le soutien aux initiatives locales. Elle est un pont entre le Burkina et le reste du monde, et je crois qu’elle peut encore renforcer son impact en s’organisant davantage et en collaborant avec les autorités nationales.

Envisagez-vous de revenir au Burkina ? Ou retour définitif ?

Oui, je prévois de revenir au Burkina Faso après mes études et mes premières expériences professionnelles. Mon objectif est de contribuer activement au développement juridique et diplomatique de mon pays, et je souhaite m’y installer définitivement.

Quelles sont vos ambitions si un jour vous revenez au pays ?

À mon retour, j’aimerais travailler dans des organisations gouvernementales ou internationales, ou encore dans des ONG, pour promouvoir la justice, les droits humains et la coopération internationale. Je souhaite aussi m’impliquer dans la formation des jeunes juristes burkinabè pour partager mes connaissances.

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Quel est le message que vous voudriez adresser à la jeunesse burkinabè qui veut tenter l’aventure à l’étranger ?

Je leur dirais d’être courageux et déterminés, car partir à l’étranger est une expérience enrichissante, mais aussi exigeante. Il faut être prêt à s’adapter, à apprendre constamment et à surmonter les difficultés. Gardez toujours votre objectif en tête, n’oubliez pas vos racines et utilisez cette expérience pour grandir et, un jour, contribuer au développement de notre cher Burkina Faso.

Interview réalisée en ligne par Diane SAWADOGO/ MoussoNews

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