InstantDiasporaBurkinabè : Isaacar Kiendrébéogo, l’entrepreneur burkinabè qui révolutionne l’immobilier au Maroc

Isaacar Kiendrébéogo est un jeune entrepreneur burkinabè résidant à Kénitra au Maroc. Passionné par l’élégance des designs intérieurs des appartements, il a mis en place ISMarket, une agence immobilière qui fait son bonhomme de chemin dans cette ville.

Présentez-vous à nous lecteurs ?

Je suis Isaacar Kiendrébéogo, entrepreneur au Maroc depuis quelques années. J’entreprends essentiellement dans le domaine de l’immobilier. Je suis marié et père d’une petite fille.

Depuis quand êtes-vous à Kenitra au Maroc ?

Je vis à Kenitra au Maroc depuis maintenant six (06) années.

Pourquoi le choix de cette ville ?

Kenitra est ma ville d’études. J’y ai été affecté dès mon arrivée en 2017. Depuis lors j’y réside avec ma famille et j’y travaille.

Quelles sont les raisons qui vous ont conduit là-bas ?

Je suis venu ici à Kenitra au Maroc dans le cadre de mes études et depuis lors j’y suis.

Quel est votre parcours académique ?

Je suis arrivé au Maroc en novembre 2017. J’ai fait 2ans en Automatisation instrumentation industriel à ISTA (l’Institut supérieur de technologie Appliquée) où j’ai obtenu mon DTS. Après je suis allé à EST Kénitra (l’Ecole Supérieure de technologie) ou j’ai obtenu une Licence professionnelle en électrotechnique instrumentation et industrie intelligente ainsi qu’un Master en systèmes électriques industrie intelligente.

Vous entreprenez dans l’immobilier pourquoi ce choix de secteur d’activité ?

J’ai choisi l’immobilier tout d’abord parce que j’ai trouvé un réel besoin dans ce domaine. La demande étrangère est énorme surtout en haute saison ( en été) et c’est ainsi que j’ai développé une passion pour ce domaine alors je m’y suis lancé. Aussi l’élégance dans les designs intérieur des appartements, le décor, le confort me procure un grand bien.

Quels sont les services que vous proposez ?

ISMarket propose plusieurs services. Il s’agit entre autres de la location d’appartements, de la gestion locomotive, de la vente et de l’ameublement. Ce sont en gros les services dont nous disposons au profit des étudiants et des particuliers intéressés.

Depuis combien de temps exercez-vous dans ce milieu ?

J’exerce dans ce secteur s’activité ici au Maroc depuis cinq (05) années.

Est-ce un domaine rentable ?

Oui l’immobilier est un domaine rentable au Maroc surtout en haute saison (l’été).

Pouvons-nous avoir une estimation de votre gain ?

En haute saison par exemple je fais une recette d’environ 1500€ soit 982 500F CFA. En basse saison, le rendement est un peu faible avec une recette d’environ 700€ soit 458 500F CFA.

Quels sont vos challenges au quotidien ?

Au quotidien nous tentons de relever au mieux plusieurs challenges. Nous sommes toujours à la recherche des biens immobiliers qui vont répondre exactement au besoin de la clientèle. Nous sommes aussi confrontés parfois à des clients trop exigeants par rapport au standing du bien immobilier ce qui ne nous rend pas la tâche facile. Il faut suffisamment être persévérant pour atteindre ses objectifs dans ce domaine.

On n’entend souvent d’aucuns dire que les pays arabes sont souvent un peu “racistes”, avez-vous déjà été victime ?

Le racisme existe mais tout dépend de la manière dont on perçoit les choses. Pour moi je me protège des mauvaises énergies, que la personne soit raciste où pas sa m’est complètement égal.

Avez-vous implanté l’entreprise dans d’autres villes marocaines ?

Je n’ai pas encore implanté l’entreprise dans d’autres villes mais nous avons des partenaires avec qui nous travaillons dans d’autres villes.

Comptez-vous revenir vous installer un jour au pays ?

Oui bien-sûr, je compte revenir. Nous allons dans les années à venir ouvrir des succursales au Burkina Faso.

Quels sont vos projets pour le Burkina Faso ?

Nous comptons révolutionner le monde de l’immobilier au Burkina par le digital et beaucoup d’autres méthodes plus nouvelles.

Votre message à l’endroit de la jeunesse burkinabè ?

Il faut sortir de sa zone de confort et aller à la recherche des opportunités. Elle doit aussi réfléchir à des idées business et se lancer. Ensuite il faut qu’elle fasse des hypothèses pour tester le marché peu importe le domaine puis s’implanter car l’avenir nous appartient.

Interview réalisée par Mireille Sandrine Bado/MoussoNews