Ancien empereur autoproclamé de la Centrafrique, Jean-Bedel Bokassa assumait sans détour son goût immodéré pour les femmes. Marié à 17 reprises, il se vantait d’avoir épousé « les plus belles » lors de ses voyages à travers le monde. Pourtant, derrière cette vie conjugale hors norme, l’ancien dirigeant reconnaissait un constat amer : aucune de ses épouses n’est restée à ses côtés.
Personnage extravagant et souvent déroutant, selon certains médias, Jean-Bedel Bokassa a marqué l’histoire par ses excès autant que par ses déclarations sans filtre. Natif de Bobangui, en Centrafrique, et autoproclamé empereur de Centrafrique, celui qui se faisait appeler le « 13ᵉ apôtre du Christ » ne cachait ni ses caprices ni ses passions, notamment son amour exagéré pour les femmes.
Dans un entretien accordé à un média français en 1984, repris par le média en ligne sénégalais Seneweb, Bokassa racontait avoir contracté pas moins de 17 mariages. La plupart de ses épouses, a-t-il expliqué, étaient choisies parmi les hôtesses chargées de l’accueillir à l’aéroport lors de ses déplacements officiels. Une pratique qu’il affirmait mener avec le « consentement du gouvernement local ».
L’ancien empereur se targuait d’avoir épousé les plus belles femmes des pays qu’il visitait, faisant de la beauté son unique critère de sélection. « À Formose, j’ai dragué la plus belle fille du pays, que j’ai épousée par la suite. À Bucarest, la plus belle fille de Roumanie ; à Libreville, la plus belle fille du Gabon ; à Paris, la plus belle fille de Tunisie », avait-il déclaré.
Mais derrière cette accumulation de conquêtes et d’alliances conjugales, Jean-Bedel Bokassa s’est retrouvé en fin de compte seul. « Les 17 femmes que j’ai épousées m’ont toutes abandonné », a-t-il confié dans l’interview, en évoquant sa dernière épouse tunisienne, qui, selon lui, n’avait plus jamais donné signe de vie.
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Bon à savoir: Jean-Bedel Bokassa est décédé le 3 novembre 1996 l’âge de 75 ans dans la capitale centrafricaine. Il fut un homme d’État et un militaire franco-centrafricain. Il a été le 2e président de la République centrafricaine à partir de 1966, à la suite du coup d’État de la Saint-Sylvestre, avant de se faire proclamer empereur sous le nom de Bokassa Ier en 1976.
Source: Sénéweb, Yahoo Actualités, Encyclopédia Universalis
Diane SAWADOGO/ MoussoNews
