Chaque 19 juin est célébrée la journée mondiale de lutte contre la Drépanocytose. Cette année, elle s’inscrit sous le thème « Ensemble, faisons de la lutte contre la drépanocytose une réalité ». Pour le Burkina Faso, c’est une occasion privilégiée de sensibilisation, de solidarité et d’engagement.

Selon le ministre en charge de la Santé, Dr Lucien Kargougou, le gouvernement Burkinabé se mobilise pour une prise en charge efficace des drépanocytaires au Burkina Faso. « Vous n’êtes pas seuls, le gouvernement est à vos côté, et nous redoublons d’efforts pour améliorer vos conditions de vies », déclara-t-il.
Pour le ministère de la santé, chaque année, plus de 300 000 enfants naissent avec la drépanocytose dans le monde. Cependant l’étude mené de 2015 à 2019 par Sawadogo et Col, montre un indice de 1,9% et celui mené en 2020 notait une prévalence de 4,63% au Burkina Faso.
La drépanocytose est une maladie héréditaire à transmission autosomique récessive caractérisée par la présence dans les hématies d’une hémoglobine anormale ayant la mutation S.
Lire aussi: Biologie : 48 heures pour valoriser les technologistes biomédicaux – Mousso News
En effet, bien que cette maladie ne soit pas actuellement guérissable, il y’a des traitements comme des greffes de moelle, des mesures de lutte axées sur la prévention. Le traitement et le soutien sont mis en place à tous les niveaux pour permettre d’améliorer aussi bien la qualité de la vie que l’espérance de vie des personnes souffrant de drépanocytose au Burkina et partout dans le monde.
Au Burkina Faso, selon le ministère de la santé, la lutte contre la drépanocytose est multisectorielle. Elle intègre les ministères en charge de l’éducation, de la jeunesse, de la recherche, les associations de patients et les partenaires internationaux
Selon le ministre Lucien Kargougou, pour une meilleure lutte contre la drépanocytose, les mesures telles que la prévention primaire par le dépistage pour un choix éclairé des couples avant le mariage, le conseil génétique aux couples à risque, le dépistage néonatal et un suivi médical régulier pour la prévention des complications cérébrales, neurologiques, spléniques, osseuses, oculaires, rénales, cutanées, etc sont à privilégier.
En perspectives le Ministère de la Santé envisage mener des actions à s’avoir : négocier, en collaboration avec d’autres pays pour la réduction du coût du traitement, introduire le test de diagnostic rapide gratuitement dans les tests des enfants de moins de cinq ans, organiser la prise en charge spécifique des crises douloureuses.
Pour clore ses propos, le ministre à lancer un appel à toute la population Burkinabè. « À la population générale, je vous invite à connaitre votre statut drépanocytaire. Aux personnes désirant se mettre en couple, faites un bilan prénuptial avant d’avoir des enfants. Au partenaires techniques et financiers, il est temps d’inverser les tendances en investissant davantage dans le dépistage précoce », a-t-il demander.
Source : Ministère en charge de la Santé
Astrid BAMA(Stagiaire) MoussoNews