Koudougou : la vente d’oignon, une autonomisation financière pour des femmes
A Koudougou, des femmes s’illustrent bien dans la vente d’oignons. Une activité qui leur permet d’être autonome financièrement. Rakiéta Barry, installée au quartier Burkina fait partie de ces femmes vendeuses d’oignons. Une équipe de Mousso News est allée à sa rencontre le lundi 18 avril 2022.
De la vente de tomates, oignons, piments Rakièta s’est exclusivement consacrée à la vente d’oignons. « Je suis dans le commerce il y a 14 ans. Je vendais les tomates, les oignons, l’ail, le poivron, et le piment au marché. Ils sont venus nous renvoyés, en disant que nous sommes sur la route et qu’il n’y avait pas de place pour la vente. Je suis venue m’installer ici, il y a quelques semaines et je rends grâce à Dieu j’arrive à vendre mes oignons », témoigne-t-elle.
Selon la vendeuse, la vente d’oignons lui rapporte un peu de revenue. Nouvelle parmi les vendeuse dans le marché de Koudougou, elle essaie de titrer son épingle de jeu. « Ici chacune à ses clients. Comme je suis nouvelle je n’en ai pas assez de clients. Quand j’étais au marché j’avais de la clientèle, mais ici j’essaye de me faire de nouveaux clients. Je vends un peu un peu en attendant d’avoir assez de clients », souligne-t’elle.
Des difficultés, elle dit en rencontrer tous les jours. « Les magasins où nous déposons nos sacs d’oignons coûtent 15.000F/20.000 F CFA par mois. Nous sommes obligés de nous associer pour réduire le coût de la location. Il y a des années où le prix des oignons augmente. Actuellement le grand filet d’oignons coûte 22.500F CFA, avant on pouvait avoir le même filet à 5.000F, 10.000F, 15.000F, 20.000F CFA. Le prix ne fait qu’augmenter. Quand nos ravitailleurs reviennent des champs, ils disent que les prix ont augmenté. Nous ne faisons pas assez de bénéfice, nous sortons juste pour ne pas rester à la maison », déplore la jeune dame espérant toutefois que la vente d’oignons s’améliore les jours à venir.
Rachiratou Nathalie Zizien / Moussonews