« La femme de mon père n’est pas ma mère » : Une œuvre qui révèle le côté sombre de la polygamie

« La femme de mon père n’est pas ma mère » est un livre écrit par le burkinabè Lamoussa Théodore Kafando. C’est une pièce de théâtre de deux actes et de 6 scènes, exclusivement jouée par des enfants. Avec cette œuvre, l’auteur entend corriger avec optimisme ce qu’il qualifie d’une des tares tenaces des sociétés africaines : la polygamie.

« La femme de mon père n’est pas ma mère » relate l’histoire d’un chef de famille qui n’avait plus la paix dans son foyer dès qu’il a épousé sa seconde femme. Oumarou est le mari de deux femmes. La première se nomme Alimata. La deuxième, charlotte était enceinte.

La jalousie grandissante et la méchanceté de la deuxième épouse aboutissait à des disputes incessantes entre les deux coépouses. Les caprices et les provocations entre les enfants de mères différentes prenaient de l’ampleur. La paix et l’harmonie avaient quitté la maison de Oumarou. Il finit par se noyer dans l’alcool et à congédier sa première épouse malgré son innocence. Un jour, il failli commettre l’irréparable : chasser son père biologique de sa cour et cela, sous la pression de sa seconde épouse.

« Si j’ai coupé cette belle couverture en deux parties égales, c’est pour que tu en donnes une moitié à grand père. Je conserverai l’autre moitié aussi longtemps que je le pourrai et, lorsque je deviendrai grand comme toi, je te chasserai de ma maison en te la remettant ». Ces paroles de Zouzou, fils de Oumarou, ont résonné comme de la foudre dans sa tête. Oumarou prit conscience de son erreur.

Heureusement que la sagesse d’un ancien a eu raison sur l’injuste brutalité d’un mari polygame, de la jalousie calomnieuse d’une seconde épouse et de l’intolérance naissante des enfants.

La paix, la réconciliation et la tolérance ont fini par visiter la maison de Oumarou. Toute la famille a manifesté de joie autour d’un repas en famille.

« La femme de mon père n’est pas ma mère » est disponible à la bibliothèque de MoussoNews qui offre un cadre agréable aux amoureux du livre.

E.W.Heureuse Congo/MoussoNews