« Le monde est plus enclin à critiquer, dénigrer et décourager, qu’à soutenir » Soama Sévérine Yonli, participante à The Bachelor 2023

Soama Séverine Yonli, 27 ans, évolue dans le domaine de l’art. Actrice de cinéma, de clip vidéo et modèle photo, être sur les projecteurs est une passion pour elle qui n’a pas hésité à participer à la télé réalité dénommée The Bachelor. Interview

    -Quel est votre parcours professionnel ?

Je suis étudiante en Gestion des ressources humaines. Je suis en dernière année de Master. J’ai acquis de l’expérience dans ce domaine au fil du temps en me formant dans plusieurs structures renommées.

• Qu’est-ce qui vous occupe au quotidien ?

Je suis modèle photo. Je suis également actrice cinéma. J’ai aussi ma boutique de vente en ligne d’accessoires pour maison du nom de “Our Shop”.

• Séverine à l’émission télé réalité ‘’The Bachelor’’, quelle ont été vos motivations ?

Ça à tout d’abord été une quête d’aventure et d’expériences. J’ai toujours eu comme passion d’être sous le feu des projecteurs. Et The Bachelor était une belle opportunité de me révéler encore plus.

• Comment a été le casting et où ?

Il y a eu en effet un casting. Tout se passait par le biais du réseau social Instagram.

• Y’avait combien de candidate Burkinabè ?

D’abord, il faut noter que nous ne faisons pas la connaissance des autres candidates que le jour-J du tournage. Donc il n’était pas possible de savoir s’il y’avait d’autres postulantes Burkinabè en plus de moi ou non.

• Séverine parmi les candidates, quelle ont été vos atouts pour être retenue ?

Le choix pour participer à ‘’The Bachelor’’ est basé sur beaucoup de critères. Mais ces critères-là dépendent plus des organisateurs de l’émission. Sinon j’ai beaucoup d’atouts comme tout le monde mais il n’est pas donné à tout le monde d’être Bachelorette.

• Quel est votre objectif en participant à cette émission qui ne cesse de faire polémique ?

Mon objectif est que je voulais vivre une aventure. Je voulais découvrir, m’ouvrir des portes. The Bachelor a été une belle expérience. Ça m’a permis de rencontrer des personnes magnifiques et incroyables. C’était une opportunité que j’ai saisie.

• Depuis la première saison, des Burkinabè semblent être réticente par rapport à l’esprit et même le contenu, avez-vous des appréhensions ?

Honnêtement, je ne m’attendais pas à ce que tout le monde approuve mon choix. Mais ça a été mon choix et je l’assume pleinement. Il est impossible de contenter tout le monde, donc je me contente juste de me contenter moi même. Bien sûr les gens ont le droit de donner leur point de vue, mais ça reste “leur point de vue”.

• L’émission The Bachelor est assez ouverte en termes de geste ou scène romantique, jusqu’ou êtes-vous prête à y aller ?

Peu importe les situations, je reste toujours moi même. Et ça aurait été pareil dans The Bachelor. J’ai l’esprit compétitif, très compétitif même d’ailleurs. Mais j’ai aussi le respect de ma personne, mais surtout le respect des valeurs et de l’éducation que m’ont transmises mes parents. Jusqu’où j’aurai été prête à aller ? J’aurai été prête à aller jusqu’à être moi même et pas plus.

• Beaucoup de polémiques sur les réseaux sociaux par rapport à votre participation, comment arrivez-vous à gérer ces commentaires parfois désobligeants ?

Le monde est plus enclin à critiquer, dénigrer et décourager, qu’à soutenir. C’est désespérant de voir cela mais c’est ainsi. Personnellement je vais bien. J’ai des gens tout au tour qui sont là pour moi. J’ai reçu beaucoup de messages émouvants de la part de personnes exceptionnelles. Ça fait tellement plaisir de savoir qu’il existe toujours de belles personnes comme moi. Dieu les bénisse.

• Quels conseils donneriez-vous aux autres filles qui aimeraient participer à une émission télé ?

Osez, osez, osez. Ce que pensent les autres ne doit pas vous empêcher de vous épanouir pleinement. Soyez libre de faire vos propres choix. Ayez le courage de vous écouter et de vous offrir à vous même ce que vous voulez malgré le regard accusateur du monde. Vous méritez d’être heureuses.

Interview réalisée par Annick HIEN / MoussoNews