Guérie d’un cancer du sein depuis plus d’une décennie, Sonia De La Pâques, de son vrai nom Sonia Odette Dao/ Millogo, a présenté au public son livre-témoignage « Quand la Douleur devient Lumière ». À travers cet ouvrage, dédicacé le samedi 20 décembre 2025, elle partage son parcours de résilience et appelle à l’espérance, au dépistage précoce et à la solidarité envers les femmes touchées par la maladie.
Vaincre le cancer du sein n’est pas un mythe. Sonia De La Pâques en est la preuve vivante. Réunie avec ses proches à l’occasion de la dédicace de son livre, la survivante a livré un récit, marqué par la foi, le courage et la persévérance. Plus qu’un simple témoignage, l’ouvrage se veut un message de reconstruction et d’encouragement à celles et ceux confrontés à la maladie.

L’histoire débute en 2012, lors d’une campagne de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus. Par autopalpation, Sonia découvre une masse au sein gauche. Les examens médicaux tardent à confirmer le diagnostic, tandis que son état de santé se dégrade. C’est finalement au terme d’un long cheminement personnel et spirituel que la maladie est identifiée : un cancer du sein.
Commence alors un combat de plus de trois années, ponctué de séances de chimiothérapie éprouvantes et de soins poursuivis à l’étranger, notamment au Maroc. Malgré la dureté du traitement, Sonia affirme n’avoir jamais cédé au découragement. « Mon message est un message d’espérance et de résilience », confie-t-elle.
Préfacé par le Père Martin Sankima, l’ouvrage est décrit comme un témoignage qui dépasse le cadre médical pour toucher à l’essentiel : la capacité de l’être humain à se relever. Aujourd’hui guérie depuis 11 ans, Sonia De La Pâques souhaite désormais accompagner les autres, notamment à travers la Fondation pour l’Espérance et l’Éveil, officiellement présentée lors de la cérémonie.
La dédicace a également été marquée par un panel de sensibilisation sur le dépistage précoce du cancer du sein. Les spécialistes ont rappelé que la détection à un stade précoce améliore considérablement les chances de survie, appelant les femmes à l’auto-examen régulier et au suivi médical.
Source: Minute.bf
Diane SAWADOGO/ MoussoNews




