Depuis le lancement du marathon culinaire de la cheffe Djénébou Banao le 2 décembre, une chaîne humaine de solidarité s’est formée autour d’elle. Chaque jour, des dizaines de bénévoles, hommes et femmes, donnent de leur temps et de leur énergie pour accompagner cette initiative qu’ils considèrent comme un devoir citoyen. Leur engagement illustre la force du collectif lorsque la nation se reconnaît dans un défi.
À la Maison du Peuple de Ouagadougou, l’effervescence quotidienne autour du Guinness World Records tentée par la cheffe Djénébou Banao respire la détermination et l’entraide.

Parmi les visages de ce dévouement, Roukiatou Conombo, assistante cuisinière, répond présente dès qu’elle en a l’occasion, toujours prête à venir aider. Quand on lui demande pourquoi elle s’est engagée, elle répond sans détour : « La motivation ? Déjà, c’est une cause nationale. C’est tout naturel. Dès qu’il y a du temps seulement, on vient aider », dit telle toute confiante, mais, elle ne minimise cependant pas les défis. « Tout travail est fatigant. Sinon, tout va bien, on ne se plaint pas » rassure t’elle. Au quotidien, elle s’active à accueillir, installer, distribuer les plats.

Non loin d’elle, Savadogo Nafissétou partage le même élan. « D’abord, c’est une cause nationale. Voilà, on se doit de la soutenir. Si elle réussit, c’est tout le Burkina qui a réussi », affirme-t-elle. Dans son quotidien, elle est hôtesse à l’accueil, elle s’occupe des invités, des kits, et rejoint la cuisine quand elle le peut. « On peut aider avec les condiments aussi », ajoute t’elle.

Du côté des bénévoles hommes, Oswald Zagré assume pleinement sa place dans cette aventure. « Nous, garçons, on s’est proposés pour accompagner la cheffe dans ce défi noble et charitable », dit-il. Lavage, découpage, mixage des condiments, il veille à ce que « tout soit fonctionnel pour la cheffe ».

Pour lui, pour tout travail, peu importe la nature, des obstacles ne manquent pas. « Il y a des difficultés, surtout techniques et financières. Mais le défi de la cheffe, c’est notre défi aussi », indique t’il avec fierté. Et d’ajouter avec un optimisme : « Le découragement n’est pas burkinabè. Étant des Étalons, on est prêts à faire face à tout pour honorer la nation ».
De ce fait, il lance également un appel aux contributeurs de toute nature pour le bon déroulement du Marathon.
Dans son box, entre fourneaux, marmites, huiles chaudes, la Cheffe Djénébou Banao, s’active sans relâche. Ce samedi 6 décembre 2025 marqué son 5e jour, et toujours en pleine forme pour relever le défi: celui d’inscrire le nom du Burkina Faso, dans le livre d’or des Guinness World Records du plus long marathon culinaire jamais existé.

Diane SAWADOGO/ MoussoNews




