Le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Nouna, siégeant exceptionnellement à Dédougou, a jugé le jeudi 26 juin 2025, un homme poursuivi pour coups et blessures volontaires sur l’amant de son épouse. Il a été condamné à 24 mois de prison avec sursis et une amende d’un million de F CFA, également avec sursis.
Les faits remontent à la nuit du 1er au 2 juin. Selon les déclarations à la barre, la femme du prévenu, Z.K., aurait quitté le domicile conjugal pour passer la nuit chez un certain A.T.
Le lendemain, le mari., inquiet, part à sa recherche de sa femme et finit par la retrouver dans sa belle-famille. Interrogée, l’épouse admet avoir dormi chez son amant, sans toutefois révéler son identité.
Malgré cette infidélité, l’époux demande à sa femme de rentrer au foyer. Une fois de retour, il consulte les appels reçus sur son téléphone et découvre un numéro suspect. Il insère la puce de sa femme dans son propre téléphone.
Vers 17 heures, l’amant rappelle, le mari décroche mais reste silencieux. Croyant parler à sa maîtresse, A.T. lui fixe un rendez-vous dans un cabaret.
L’époux s’y rend, armé d’un couteau. À l’arrivée de l’amant, il l’intercepte et lui donne 2 coups de couteau au ventre. La victime, d’abord prise en charge à Nouna, est ensuite transférée à Dédougou pour des soins. Il est frappé d’une incapacité de travail estimée à environ 20 jours.
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À la barre, l’amant et l’épouse ont confirmé les faits. Cependant, l’amant a nié avoir envouté la femme, comme le prétendait son mari.
Au vu des éléments, le procureur a estimé que les faits étaient établis. Il a requis une peine de 36 mois de prison et une amende d’un million de F CFA, assorties de sursis.
Le tribunal a finalement condamné le mari à 24 mois de prison avec sursis et une amende d’un million de F CFA, également avec sursis.
Source : Les Editions Sidwaya
Annick HIEN/MoussoNews
