Ouagadougou : Il emploie 3 mineures dans son maquis et les loge près d’une auberge de prostituées
Abdoul Aziz risque la prison pour avoir employé 3 mineures dans son maquis. Au-delà des salaires qui s’élèvent à 30 000 FCFCA, le gérant aurait offert un logement aux filles. Cependant, ce toit devient son plus grand problème car il est situé non loin d’une auberge de prostituées. Il a comparu au Tribunal de Grande Instance Ouaga1 pour proxénétisme et emploi de fillettes dans un établissement proscrit aux moins de 18 ans.
Proxénétisme, emploi de mineur dans un établissement interdit aux moins de 18 ans. Abdoul Aziz est poursuivi pour ces 2 chefs d’accusation. En voulant avoir du personnel dans son maquis, il risque la prison.
Des faits, il en ressort qu’en 2024, Abdoul a embauché dans son maquis 3 filles dont il ignorait l’âge exact. Elles y travaillent entre 20 h et 2 h du matin.
De plus, il leur a offert un toit pour dormir, mais il se trouve que ce logement est situé non loin d’une auberge de prostituées.
Parmi ces 3 filles nouvellement embauchées figure une qui avait fugué du domicile familial et le père était à sa recherche. C’est ainsi qu’il l’a retrouvé dans le maquis de Abdoul et a donc porté plainte.
À la barre, Abdoul a confié avoir cru aux filles qui lui avaient dit qu’elles étaient âgées de plus de 18 ans, mais n’avait pas eu l’idée de réclamer leur pièce d’identité pour vérification. Quant au logement, il a expliqué avoir voulu juste donner un toit où elles pouvaient uniquement se reposer. Même s’il était à côté d’une auberge ; elles n’étaient pas impliquées dans des activités sournoises.
Les arguments de Abdoul n’ont pas convaincu le parquet, qui a fait cas d’une manœuvre déguisée pour livrer les filles à des activités malsaines.
Aucune preuve concrète n’aurait été trouvée pour inculper Abdoul de proxénétisme. Toutefois, le tribunal a mis l’affaire en délibéré pour le 16 mai 2025, selon Zoodomail.com.
Resumé de Annick HIEN/MoussoNews
