S. Kaboré : « mon fils m’a inspiré la vente de maïs grillé »

La vente de mais grillé, une activité de plus en plus prisée en période de pluie à Ouagadougou. Aux abords des grandes voies, dans les quartiers, devant des domiciles, les femmes s’adonnent à cette activité. Si certaines sont à leur début, d’autres par contre l’exerce pendant des années. C’est le cas S. Kaboré qui vend des maïs grillés depuis près de 12 ans.

Kaboré, vendeuse de maïs est une grâce de son fils. Friand de cette céréale, il ne finissait pas d’en réclamer. « On faisait parfois des kilomètres pour aller chercher le mais pour lui», se rappelle-t-elle. Pourquoi donc ne pas en revendre dans le quartier dont les points de vente se faisaient assez rare ? s’est donc demandé S. Kaboré. Un fourneau, un tas de charbon, quelques maïs, dame Kaboré devient ainsi une vendeuse bien connue dans le quartier Gounghin. Installée devant le camp Sangoulé Lamizana, elle écoule sans grande difficulté son produit.

A la question de savoir si elle engrange de gros bénéfices, elle affirme qu’« Autrefois avec un achat de 10 mille francs de maïs par exemple, je pouvais me faire un bénéfice de 6 à 8 mille francs. De nos jours, avec la cherté de la vie, avec un prix d’achat de 5 000, j’ai au maximum 2mille francs comme bénéfice ».

En outre, elle mène cette activité pour s’occuper et se faire des économies. Mère de quatre enfants, S. K utilise ses économies pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. Elle se procure le maïs par le biais d’un fournisseur qui le lui livre chaque jour aux environs de 9h-10h. S.K s’adonne très tôt aux travaux ménagers pour se consacrer dès 12h à son activité. Cependant, après les vacances, elle vend des vêtements en attendant les vacances prochaines pour retourner dans le commerce du maïs. ».

Béatrice KOALA/ Stagiaire

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