Salon international féminin du livre : La promotrice en garde à vue, des participantes déplorent sa malhonnêteté

Le salon international féminin du livre (Siflo) initié par l’association – les pionnières du livres- présidée par Rose Kouevi Dédé sera-t-il à sa 1ere et dernière édition à Ouagadougou ? La question taraudait l’esprit de l’initiatrice depuis les préparatifs de l’évènement. En garde à vue ce 21 avril 2024, Rose a eu maille à partir avec les écrivaines venues de sept pays. Ces dernières ont été mise à la porte de leur hébergement pour facture non payée. Dans le groupe WhatsApp du Salon avec plus d’une soixantaine de membres, c’est la désolation.

« J’organise ce salon sur fonds propre », avait informé Rose Dede Kouevi dans des médias. Les billets d’avion, l’hébergement, la restauration, les visites…, tout devrait être pris en charge par la jeune dame. Heureusement, disait-elle, « quelques écrivaines ont payé elles-mêmes leur billet.  Ce qui est soulageant ».

Pourquoi l’association mère des écrivaines du Burkina n’a pas été associée à un si grand évènement ?

Rose Dede est membre active de l’association Mot’d’Elles qui regroupe l’ensemble des écrivaines du Burkina Faso. Elle ne figurait toutefois pas sur la liste des partenaires du Siflo. Pourquoi n’a-t-elle pas été associée pour porter haut la plume féminine ? Toutefois, à l’ouverture du salon, la présidente Bernadette Dao y a marqué sa présence pour sans doute soutenir l’initiative.

Cette première édition du Siflo a eu l’adhésion des hautes autorités dont le ministre d’Etat, ministre en charge de la Culture et la ministre en charge du genre. Des audiences ont eu lieu avec ces responsables qui semblent avoir promis un accompagnement financier et technique. Ne l’ont-ils pas fait à temps ? En effet, selon nos consœurs de Queen Mafa, les participantes venues des pays tels que la Guinée, le Niger, le Mali ont été mise à la porte de leur chambre pour facture non payé. A en croire le gérant de l’hôtel, Rose leur doit plus de 800 000F CFA. Il en est de même pour la restauration qui s’élève à près de 200 000F CFA.

Dans le groupe WhatsApp du Salon, des écrivaines déplorent le mensonge et la malhonnêteté qui ont entouré le Salon. « Aucune écrivaine n’oserait payer son billet d’avion pour venir ternir son image à Ouaga. On veut bien être solidaire à Rose, mais le mensonge devenait trop gros. On espère qu’elle apprendra de ses erreurs », commente une écrivaine.

Qui pour sauver Rose ?

« J’ai épuisé tout mon budget », déclarait Rose lors de la conférence de presse, le jeudi 12 avril. La jeune dame qui devrait faire cette conférence de presse à la maison de la femme a fini par solliciter les locaux du média MoussoNews. La responsable dudit média a offert gracieusement l’espace tout en l’aidant dans la mise en place de la logistique. Qui va tirer Rose Kouevi Dédé de cette affaire qui n’honore ni la promotrice, ni les autorités qui ont associé leur image, encore plus le Burkina Faso ?

La rédaction

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