Santé : l’OJEPC et Ilewa présentent un projet lutter contre les violences gynécologiques et obstétricales

L’OJPC et l’ONG Iléwa engagés contre les violences gynécologiques et obstétricales au Burkina Faso. Le mardi 18 janvier 2023 les deux structures ont présenté un projet de plaidoyer pour venir à bout du phénomène.

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Dans le cadre de ses activités de promotion et de défense des droits humains à travers le monde, l’Organisation des Jeunes Engagés pour la Participation Citoyenne et le Développement Durable au Burkina Faso (OJEPC) en collaboration avec l’ONG Ilewa font synergie d’action en vue de renforcer le plaidoyer en faveurs de la prévention et la lutte contre les violences obstétricales et gynécologiques ( VGO) en période de crises.

Les questions d’égalité entre l’homme et la femme et les violences basées sur le genre continuent d’occuper une place importante dans l’actualité sur le plan mondial. Il s’agit de violence de genre qui s’inscrit dans le continuum des violences faites aux femmes. En effet, les violences gynécologiques et obstétricales s’inscrivent dans un système patriarcal qui s’accompagne d’inégalités systémiques entre les hommes et les femmes au détriment de ces dernières.

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Selon Stevie reine Yaméogo, l’impunité et l’indifférence continuent d’être le lot quotidien des femmes au détriment de tout le travail abattu sur le plan juridique au Burkina Faso. « Malgré le renforcement de l’arsenal juridique de notre pays, en faveur des femmes, la discrimination dans la pratique et les attitudes sociales, l’impunité et l’indifférence continuent d’être le lot quotidien », s’indigne-t-elle.

Elle explique que les mauvaises conditions de travail, l’absence de services et d’installations de qualité, l’absence de formations adéquates, la logique de rentabilité appliquée aux établissements de santé et les contraintes imposées aux professionnels de santé sont des facteurs qui favorisent l’apparition des VGO.

A travers ces action, l’OJEPC espère contribuer à l’amélioration des conditions de prises en charge des femmes lors des suivis obstétricaux et gynécologiques, promouvoir une « expérience positive de l’accouchement » chez les femmes.

Mireille Sandrine Bado/Mousso News

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