Santé : trois femmes pour expliquer l’importance à résister au antimicrobiens

Pr Bamba-Pakotogo Sanata du Burkina Faso, Pr Guessennd-Kouadio Aya Nathalie de Côte d’Ivoire et Dr Sylvie Kounde, responsable médicale de l’Afrique subsaharienne francophone chez Pfizer ont animé une table ronde virtuelle ce mercredi 15 février 2023 à l’occasion de la semaine mondiale de la lutte contre les antimicrobiens. La résistance aux antimicrobiens (RAM) était au centre des échanges. Ces expertes de la santé ont insisté sur l’importance de la prévention et la surveillance afin d’éviter la propagation des antimicrobiens.

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( de gàd) Dr Sanata Pakotogo Bamba, responsable du département des laboratoires du centre hospitalier universitaire de Bobo-Dioulasso, | Dr Sylvie Kounde, responsable médicale de l’Afrique subsaharienne francophone, | Pr Aya Nathalie Guessennd Kouadio est également responsable médicale Afrique occidentale française du groupe Pfizer.

Eviter une pandémie comme la Covid-19 qui a entrainé une crise sanitaire mondiale ô conséquences désastreuses sur l’humanité, des experts de la santé à travers Pfizer alerte. A l’occasion de la semaine mondiale de lutte contre les antimicrobiens, une table ronde virtuelle a été organisé et animé par trois éminentes femmes de la santé.

Il s’agit de Pr Bamba-Pakotogo Sanata du Burkina Faso, Pr Guessennd-Kouadio Aya Nathalie de Côte d’Ivoire et Dr Sylvie Kounde, responsable médicale de l’Afrique subsaharienne francophone chez Pfizer. Pendant plus d’une heure, ces femmes ont fait l’état des lieux des antimicrobiens dans le monde. Une tueuse silencieuse avec 700 000 décès par an. « La résistance au antimicrobiens est aujourd’hui l’une des plus grandes menaces pour la santé mondiale » informent-elles. Une augmentation continue de la résistance pourrait couter la vie à 10 millions de personnes dans le monde chaque année d’ici à 2050.  Pour Pf Bamba, les antimicrobiens font partie des ressources médicales les plus précieuse que le monde n’ait jamais connues.  Il est toutefois alarmant qu’ils perdent de leur efficacité. Pr Guessennd-Kouadio d’ajouter qu’avec un coût élevé pour la santé individuelle et l’économie en général, la RAM pourrait être un risque critique si elle n’est pas traitée. « Si les agents pathogènes de la RAM se propagent comme l’a fait la COVID-19, nous serons confrontés à une autre crise de santé publique », dit-elle.

De l’espoir avec l’alerte et la sensibilisation

En organisant cette table ronde, Pfizer une organisation mondiale de promotion de santé reste convaincu que les gouvernements et la communauté de la santé publique doivent collaborer avec l’industrie pour soutenir les actions qui permettront d’apporter une innovation continue dans le développement de nouveaux antibiotique et vaccins pour freiner la propagation de la RAM. « La RAM est certes une menace silencieuse, mais elle est bien réelle et de ce fait il est urgent de s’y attaquer », note-elle. « Tout comme la COVID-19 », rappelle Dr Bambara, les agents pathogènes responsables de la RAM peuvent se propager loin et rapidement et ainsi affecter les personnes de tous âges. Il est important d’instaurer des mesures de santé publique, de prévention et de surveillance pour freiner sa propagation ».

De la nécessité d’un contrôle

« La RAM, si elle n’est pas contrôlée, pourrait conduire à un scénario dans lequel des infections mineures deviennent mortelles et les infections graves deviennent impossibles à traiter », renchérit Dr Sylvie Koundé responsable médicale de l’Afrique subsaharienne francophone chez Pfizer. L’organisation – Pfizer- reste toutefois engagé à fournir de nouvelles thérapies efficaces qui ciblent les nouvelles infections émergentes, difficiles à traiter. « Nous restons également engagés envers les patients souffrant de maladies infectieuses. Rien qu’en 2020, 28 millions de patients ont été traités avec un traitement anti-infectieux de Pfizer – un nombre en constante augmentation », rassure-t-elle.

Bassératou K. 

 

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