SNC 2023 : « La femme détient de l’art de former et de transformer », Mariamé Coulibaly

 « Le rôle de la femme dans l’éducation de la jeunesse et la promotion des valeurs de références » a été la matière à réflexion du panel 2 des activités littéraires de la 20 e édition la SNC. Il a été animé par Mariamé Coulibaly, Conseiller en Economie sociale et experte en Genre.  

SNC 2023 : « La femme détient de l’art de former et de transformer », Mariamé Coulibaly 2

« La femme de par sa sensibilité et de son doux caractère va façonner l’image de son enfant afin de lui assurer un futur reluisant. La mère gère tous les aspects physiques, familiaux, spirituel… de la vie de sa progéniture », a d’entrée affirmé Mariame Ouattara conseiller en économie social et experte en genre. La femme détient de l’art de former et de transformer, poursuit la panéliste en rappelant le rôle déterminant de la femme sur la qualité et la rigueur dans l’éducation de l’enfant.

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La femme dans son rôle d’éducation travail au quotidien à développera chez les jeunes un corps et un esprit saint. Elle inculque aux jeunes de développer une responsabilité citoyenne et engagée pour la patrie mais surtout une conscience professionnelle qui est un dévouement pour la construction de la famille et du pays.

Ainsi la femme détient donc l’art de former un jeune en développant ces qualités physiques, intellectuels et morales de façon à lui permettre d’affronter sa vie personnelle et sociale avec une personnalité suffisamment épanouie. La femme travail donc à rendre le futur jeune très responsable sur tous les plans.

Cette finalité recherchée est de faire de l’être humain un homme ou une femme de valeur qui incarne en verbe comme en acte les valeur personnelles et sociétale de référence au Burkina Faso.  « Pour l’éducation de la jeunesse, la femme est une partenaire de la production économique et de la reproduction sociale au niveau de la famille et de la société. La jeunesse donc doit suivre et mettre en pratique les enseignements conseillés et fournit par la femme en charge de leur éducation. Cela impose donc à la femme d’être un bon model sur tous les plans selon les références burkinabè », poursuit-elle.

Les valeurs de références sont classées en deux grandes catégories

Les valeurs de références sont classées en deux grandes catégories d’où 19 valeurs individuel dont entre autres savoir l’honnêteté, l’intégrité, le patriotisme… et 13 valeurs sociétal dont l’hospitalité, la solidarité, la fraternité etc. Divers moyens et supports de canaux sont maintenus et perpétués pour promouvoir les valeurs de références.

En tant que mère, la nécessité d’inculquer les valeurs morales à sa progéniture est sacrée dans le sens des valeurs de références, fondement du modèle social. Il s’agit notamment de l’enseignement des connaissances des valeurs et des pratiques, la diffusion de modèle comme exemple.

La femme assure d’office la promotion des valeurs de références. En tant qu’actrice elle doit vivre sa citoyenneté en incarnant toutes ses valeurs au quotidien, en tant qu’épouse elle perpétue les valeurs reçues dans sa famille nucléaire pour son époux et ses enfants. En somme la femme est considérée comme détentrice de valeurs et devra s’atteler à réussir l’éducation et permettre l’épanouissement de l’enfant au sein du foyer. « La mère est celle qui assure la transmission des valeurs individuel et sociétal » conclu la panéliste.

Mariam LINGANE / MoussoNews

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