« SOFATO se porte à merveille et fonctionne bien » a rassuré le Président Directeur Général de la société ce mardi 1er juillet 2025 à Yako. A la suite d’une visite guidée au profit des journalistes, il a animé une conférence de presse pour davantage lever toute inquiétude sur la production et distribution des produits SOFATO.
Aziz Nignan, Directeur Général de SOFATO rassure les consommateurs du fonctionnement de l’entreprise depuis son lancement. « L’usine est en marche H24 et n’a jamais fermé« , dit-il. A l’entendre, environ 110 tonnes de tomates sont conditionnées chaque 4 mois, soit une production de
2380 boîtes en une heure.
« SOFATO fonctionne bel et bien et a une capacité de production de 100 tonnes jour en raison de 12h par jour », indique le DG.
Quid de la non-présence de SOFATO dans les rayons de marché et boutique? Aziz Nignan avance des raisons de production inférieure à la demande. « Nous voulons dire à la population que dès que la tomate arrive sur le marché, ça fini en même temps », affirme-t-il.
2380 boîtes en une heure.
En plus de la forte demande, plusieurs difficultés révélées par le PDG freinent la production notamment liée au déficit de la matière première, aux multiples délestages et la grande consommation en gasoil.
Cependant, a ce jour, la société contient dans ses locaux plus de 800 barriques de tomate concentrée qui peuvent tenir jusqu’à la prochaine campagne de production prévue en septembre. « SOFATO rassure au peuple Burkinabè et aux consommateurs, qu’il n’y a pas et il n’y aura pas de rupture. Nous œuvrons pour toujours satisfaire la demande », indique le PDG de la société SOFATO.
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Outre, la société rassure qu’une réversion des prix des différents contenus est en cours. Selon le directeur commercial, Harouna Zallé, il y a tout un service de distribution qui est mis en place. Chaque région a un représentant et un lot de cartons bien définis. « Le problème comme on l’avait dit est que la demande dépasse la production », a-t-il réaffirmé.
Par ailleurs, le PDG de SOFATO, Aziz Nignan a lancé un appel à l’endroit des producteurs de tomate sur des comportements à bannir. « Nous rencontrons certains producteurs qui utilisent du vinaigre pour faire mûrir rapidement et d’autres qui refusent de vendre leurs tomates pour pouvoir ravitailler des pays voisins. Il faudrait être de vrai Burkinabè intègres et contribuer réellement à l’essor du pays », déplore-t-il.
Astrid BAMA (Stagiaire)/MoussoNews
