Tatouage : cet embellisseur maladif

Le tatouage pratiqué depuis des milliers d’années dans le monde consiste à injecter de l’encre sous la peau à l’aide d’aiguilles ou d’objets pointus pour faire des dessins. L’encre est déposée sous la peau entre le derme et l’épiderme. Il était perçu autrefois comme signe d’appartenance à une tribu marginale ou populaire. De nos jours, beaucoup de personnes en font car il est vu comme tendance, esthétique.

Le tatouage de nos jours n’est plus un signe d’appartenance à une tribu mais plutôt un choix esthétique et d’identité personnel. Il existe donc trois types de tatouages à savoir les tatouages éphémères, les tatouages semi permanents et ceux permanents.

Les différents types de tatouages

Il existe trois grandes familles de tatouage parmi lesquelles on a :

• Les tatouages éphémères : sont les plus utilisés fonctionnent sur le principe de la décalcomanie. Ils disparaissent au bout de quelques jours ou avec un peu de savon, car le pigment est superficiel. Le henné est également utilisé comme tatouage éphémère en Afrique et en orient. Il s’estompe au bout d’une quinzaine de jours grâce à sa composition.
• Les tatouages semi-permanents : ont une durée de vie de deux à cinq ans. L’encre utilisée pour ce type de tatouage est composé de pigments végétaux et minéraux. Les pigments sont injectés sous la peau mais n’ont pas la même profondeur que ceux des tatouages permanents.

Il faut toujours se référer à un professionnel pour se faire un tatouage semi-permanent car l’encre végétal laisse souvent des marques sur le corps.

• Les tatouages permanents : quant à eux consistent à perforer l’épiderme à l’aide de fines aiguilles pour introduire dans l’épiderme des pigments dessinant un motif. Le dessin créé sur la peau est indélébile et donc définitif.

Précautions à prendre pour un tatouage

Un tatouage qu’il soit éphémère, semi-permanent ou permanent doit se faire dans un strict respect des conditions d’hygiènes car sa pratique expose à des réactions cutanées ou d’infections.

Plusieurs colorants ou additifs sont également sources d’allergies et d’inflammations parfois graves chez certaines personnes. Pendant une séance de tatouage, les aiguilles percent la peau et induisent une brèche dans la barrière cutanée. Cette petite plaie qui se cicatrise en quelques semaines peut être la porte d’entrée à des infections bactériennes comme les staphylocoques. La personne qui se fait tatouer est aussi exposée à des risques de contamination au VIH et au virus de l’hépatite B et C.

Les tatouages colorés ne réussissent pas aux personnes de peau noire car elle est épaisse et sensible à l’encre. Elles cicatrisent donc très mal après piqûres épidermiques.

Toutefois il est possible aujourd’hui grâce au laser d’effacer un tatouage semi-permanent et permanent sur n’importe quelle partie du corps.

B.M.S/MoussoNews