Violences génitales et obstétricales (VGO) : des intervenants sanitaires formulent des messages de sensibilisation

Soins malveillants (insultes, menaces, gestes brusques) ou non consentis, attitudes moralisatrices, voire discriminantes telles sont les violences obstétricales subies par les femmes et notamment les jeunes filles selon l’Organisation des jeunes engagés pour la participation citoyenne et le développement durable (OJEPC). Un atelier avec des influenceurs/influenceuse et acteurs/actrices clés du système sanitaire a eu lieu le 13 mars dernier. Objectif : formuler des messages de sensibilisation pour une meilleure prise en charge des parturientes.

Réuni à Manga, des influenceurs(ceuses), des acteurs(trices) clés du système sanitaire pour la lutte contre les violences gynécologiques obstétricales (VGO) ont proposés des messages de plaidoyers suite à des échanges sur les défis rencontrés dans cette lutte. Des messages de plaidoyers formulés par les jeunes des régions concernées afin de créer une alliance dans la lutte contre ces violences. Individuelle et collectivement, chaque participant a pris des engagements pour lutter efficacement contre les VGO.

Financé par Urgent Fund Action (UAF), le projet de lutte contre les VGO vise à améliorer l’environnement social pour la mise en œuvre de politiques et programme en faveur du développement durable en prenant compte les besoin des victimes au Burkina Faso et au Bénin.

Rihanna Traoré, directrice exécutive de l’organisation d’inviter les autorités à renforcer les effectifs des personnels de santé, à changer les mentalités qui encouragent ou qui tolèrent la violence contre les femmes. Elle sollicite également l’appui des autorités pour l’application des normes de protection des femmes et des filles ainsi que la prise en compte dans le plan d’action national budgétisé des collectivités.

Annick Hien/Stagiaire