Yennenga 2022 : Charifatou Ouédraogo plaide pour une éducation routière dans les écoles

Charifatou Ouédraogo est la sacrée Yennenga de l’année 2022. Avec son projet « Education routière au profit des enfants », elle démontre l’importance d’introduire des modules sur l’éducation routière dans les currula de formation depuis le bas âge

Pour Charifatou Ouédraogo, éduquer les enfants à la sécurité routière, c’est préserver leur vie. Elle s’est donc démarquée des sept autres candidates finalistes du concours Yennenga 2022 et a réussi à séduire les membres du jury par son projet. Présidente fondatrice de l’association « les casqués du Faso », secrétaire générale de Jeune Chambre Internationale Ouaga Excellence, jeune ministre des Transports de la Mobilité Urbaine et de la Sécurité Routière, athlète, voici autant de casquettes que porte cette jeune dame et qui ont également jouées en sa faveur. « Je pense que ce qui a le plus attiré l’attention des gens et des membres du Jury est tout d’abord ma combativité, mon engagement sur l’aspect sauver des vies car tout ceux entendaient “sauver une vie“ disait que sauver une vie n’a pas de prix. Ensuite vient l’aspect multitâche parce que j’ai plusieurs casquettes » affirme-t-elle.

Pour le code routier soit enseigné à l’école

Charifatou plaide pour l’introduction du code routière à l’école. « il serait judicieux d’inclure l’éducation routière au profit des enfants en tant que module dans l’enseignement scolaire car les enfants, à leur jeune âge apprennent plus vite », dit-elle ajoutant que ;  « lorsqu’on sensibilise les enfants sur la circulation de la route dès leur jeune âge, cela leur permettra d’assimiler très facilement et de grandir avec ces bonnes manières au lieu d’attendre qu’ils grandissent pour essayer de changer leur mentalité. A ce moment, ce sera assez difficile ».

En plus de cela, elle constate que la majorité des enfants qui partent à l’école au Burkina Faso y vont seuls. La plupart sont à pied, à vélo ou à moto et ces enfants n’ont aucune notion sur la sécurité routière, sur le code de la route mais les parents leur achètent des engins et les laissent traverser la voie tout seul pour se rendre à l’école.

A partir de ce constat, elle a décidé de se mettre en action pour sensibiliser les enfants sur la sécurité routière. Elle appelle tous ceux qui peuvent contribuer à l’éducation routière à le faire, car dit elle « on a besoin de moyen pour faire de l’éducation routière une réalité dans tout le Burkina Faso parce que tous nos enfants ont droit à cette éducation-là. ». Elle encourage notamment toutes les filles à se battre pour leur projet. « N’attendez pas que les gens vous couvrent d’éloges. Faites ce que vous savez que c’est vraiment important pour le développement de ce pays. Restez constantes, n’abandonnez pas, soyez focus et laissez le temps faire. Les fruits viendront après et ça va même vous étonner. Foncez, le pays a besoin de vous. », conseille-t-elle.

CONGO Emmanuella Wend-Zoodo Heureuse/ Stagiaire

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