8-mars 2020 : perceptions de femmes

La journée internationale de la femme est célébrée le 8 mars dans le monde. Si pour certaines cette célébration est festive, pour d’autre la journée est un moment des réflexions sur les combats de femme. A Ouagadougou des femmes donnent leur avis sur cette journée qui leur est dédiée.

Sarra Zaounogo, journaliste à Faso TV «  le 08 mars est avant tout une journée qui a été décrétée pour rendre hommage à des femmes battantes qui ont agi pour la cause de toutes les femmes. C’est une journée durant laquelle, les femmes devraient s’assoir, réfléchir et prendre des décisions pour améliorer les conditions de vie de la femme en générale. Le 08 mars n’est pas une journée de festivité. Nombreuses sont ces femmes qui n’accordent pas d’importance à cette réflexion. Leurs préoccupations, c’est comment être ravissante ce jour et prendre part au ‘’ djandjoba’’. Les festivités sont passagères et nos conditions de vie demeureront toujours non-améliorées. Les femmes devraient se remettre en cause et s’approprier le vrai sens du 08 mars. Cette journée va au-delà des festivités. J’interpelle les femmes à avoir des idées créatives, à être des femmes émancipées dans le bon sens et de ne pas voir cette journée comme une journée festive. Que les femmes apprennent à se battre, à se faire entendre pour un meilleur changement des conditions de leur vie. »

 

Salimata Barro, journaliste à Savane Média : « Si les Nations-Unies ont décrété le 08 mars comme journée internationale de la femme, ce n’est pas pour qu’on fasse la fête mais plutôt que nous menons des réflexions. On constate de nos jours que les femmes mettent la fête en avant. Certaines femmes se disputent avec leurs époux, tout simplement parce qu’elles n’ont pas eu le pagne comme les autres. Plusieurs foyers se sont brisés à cause d’un simple pagne de 08 mars. Pour moi, chaque 08 mars, on devrait organiser des conférences- débats. Il faut que les femmes prennent consciences que les hommes ne nous accorderont pas une place, il faut qu’on arrache cette place que nous méritons. L’égalité entre l’homme et la femme ne signifie pas que nous devons nous assoir et attendre qu’on nous fasse des faveurs. Pour ce 08 mars, je souhaite que les femmes en situation de déplacées internes puissent regagner leurs domiciles. Je souhaite que cette rencontre entre le Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré et les femmes soit fructueuse à l’égard de toutes les femmes du Burkina Faso. »

Cheik Abass KOALA/Stagiaire

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