Art : Handal Traoré, l’une des premières femmes commissaires d’exposition au Burkina

Handal est d’abord communicatrice d’entreprise de formation. Aujourd’hui galeriste, commissaire d’exposition mais aussi agent d’artiste, la jeune bobolaise continue de se former pour mieux apprendre. Son rêve : faire des expositions au Burkina au-delà des frontières.

Art : Handal Traoré, l’une des premières femmes commissaires d’exposition au Burkina 2

Le commissariat d’exposition ou encore curateur/curatrice d’exposition est un métier qui consiste à créer, organiser et gérer une exposition temporaire ou un évènement culturel majeur comme une biennale, un salon artistique ou un festival. Le commissaire d’exposition a donc pour mission de rédiger, monter et exécuter le projet d’exposition.

Handal Traoré, jeune fille de 27 ans s’illustre bien dans ce domaine peu connu au Burkina Faso. « C’est un métier qui me passionne. J’avais commencé à suivre des cours sur Youtube. Puis me former sur le tas », témoigne-t-elle. Ses compétences d’agent d’artiste l’aide au montage de projet d’exposition. Et pour mieux renforcer ses connaissances, elle suit une formation avec le collectif Wekre. « La formation a duré quelques mois mais nous avons beaucoup appris », dit-elle.

Un hommage aux ainées

Mariam Sougué, Laurentine Bayala, etc… sont l’une des premières femmes et ainées du métier de commissaire d’exposition et Handal reconnait leur mérite. « Ce sont des ainées qui nous inspirent et auprès de qui, nous apprenons », commente-t-elle. Fière d’être l’une de ces premières femmes à exercer ce métier, des difficultés se présentent à la jeune fille. Son âge est l’une de ces difficultés. « Beaucoup ne veut pas faire confiance vu mon jeune âge et cela n’est pas facile », témoigne-t-elle.

Handal entend donc poursuivre sa formation car dit-elle : « Il faut travailler car il n’y a pas mille manières de prouver ses compétences que par le travail afin de les amener à te faire confiance », se convainc-t-elle. Il n’y pas assez d’expositions ou d’évènements dans ce sens au Burkina au regard de la situation sécuritaire mais la jeune dame essaie de créer des activités à Bobo-Dioulasso, notamment. Au quotidien, elle gère sa galerie – Togouda-

Bassératou KINDO/MoussoNews

Loading

Partagez

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *