Burkina : des étudiants apprennent les notions de l’inclusion financière

Des étudiants de l’Université Thomas Sankara à l’école de l’éducation financière grâce au projet d’appui à l’inclusion financière et l’accès au financement des petites et moyennes entreprises (PAIF-PME).  Une session de formation leur a été dispensée le jeudi 4 mai 2023. Objectif :  apprendre aux étudiants une meilleur gestion optimale des ressources financières.

L’inclusion financière est la possibilité pour les individus et les entreprises d’accéder à moindre coût à tout produits et services financiers utiles et adaptés à leurs besoins (transactions, paiement, épargne, crédit et assurance) selon Ousmane Ludovic Kiemtoré, spécialiste en inclusion financière.

Dans le cadre du projet de l’inclusion financière, les étudiants font partie du groupe cible pour une éducation financière. Les acteurs ont entamé une pré campagne d’éducation financière avec les étudiants afin de leur montrer ce qu’est l’éducation financière. Cette campagne d’éducation financière se fera à travers le digital qui est de nouveau dans ce domaine. « Cet atelier avec les étudiants leurs permettrons en premier lieu de connaitre l’éducation financière, les services financiers et éventuellement les montré des modules d’éducation financière. On veut à travers le digital toucher le maximum de personnes à un temps vraiment record vu qu’aujourd’hui c’est la digitalisation qui est plus utilisé dans tous les domaines. Nous avons conçu des modules digitaux que nous avons montrés aux étudiants et faire des cas pratiques par plusieurs canaux tels que Facebook, YouTube, WhatsApp… » a-t-il expliqué.

Outillés les étudiants en éducation financière

Documenté des étudiants en éducation financière est le principal objectif de cet atelier. Les modules dispenser pendant cette formation sont tant autres apprendre à mieux gérer les ressources, préparer les étudiants à commencer à gérer le peu de ressources qu’ils ont, la mise en place d’un mécanisme pour permettre à un individu d’avoir un compte bancaire, pouvoir faire des transactions financières.

Les initiatives au Burkina Faso en matière d’éducation financière, les défis et les perspectives ont été relevé. « En matière d’initiative nous notons que sur la base du programme d’éducation financière que la BECEAO a formulé, le Burkina s’est doté d’un plan d’action d’éducation financière. Ce plan vise à donner des compétences, les connaissances aux populations sans distinction pour les permettre le choix avisé en matière de produits et services financiers dans l’optique d’assurer les bienêtre » souligne Kalidou Ki, chef de département des études statistiques suivies évaluation au secrétariat technique pour la promotion de l’inclusion financière.

Une plus-value pour le curula universitaire  

Pour le Professeur Didier Zoungranna, enseignant chercheur à l’université Thomas Sankara, Directeur des affaires académique de l’orientation et de l’information, cette activité vient   renforcer les capacités des étudiants pour une meilleure inclusion financière afin de pouvoir bien gérer leurs ressources dans l’avenir.  « Cette activité porte essentiellement sur l’éducation financière. C’est une grande importance pour notre université d’apprendre aux étudiants comment gérer les ressources à travers une éducation financière. Nous sommes dans un contexte où les ressources sont tellement rares et on se plaint qu’on n’a pas tellement de moyens mais il faut commencer à gérer ce qu’on a. Cet atelier vient compléter les formations que nous dispensons au sein de l’université. Une riche documentation sera acquise en faveur des étudiants », a-t ’il précisé.

 Ces étudiants disent sortir de cet atelier avec un renforcement des capacités sur l’éducation financière. « Au sortir de cet atelier, nous sommes bien outillés sur l’éducation financière parce qu’en toute chose c’est une question de méthodologie, d’outille. J’ai appris qu’on peut investir sans pour autant avoir un plan. L’idée s’est déjà épargner le peu d’argent que nous avons pour investir dans la future.je compte suivre les conseils des formateurs et commencer à investir des maintenant en fonction de mes moyens » confie Mariam Kiswendsida Kouama étudiante en science économique et de gestion licence 2.

Mariam LINGANE / MoussoNews