Les femmes impactent au quotidien leur communauté. Individuellement ou collectivement. Dans la vie de famille, sociale ou encore professionnelle, elles apportent le bonheur et l’apaisement. MoussoNews, média engagé pour la promotion du leadership féminin, a identifié un peu plus d’une quinzaine de femmes qui ont marqué en 2022 la vie publique burkinabè à travers leurs actions dans les domaines politique, sécuritaire, éducatif, artistique, médiatique, économique, sanitaire et humanitaire.
Alizéta Kinda/Kaboré, Prix des Nations-Unis de la femme policière
Alizéta Kinda/Kaboré, commissaire de police, en service dans une opération de maintien de paix des Nations-Unis. Le 31 août 2022, elle a reçu le prix des Nations-Unis de la femme policière. Ce prix vient corroborer l’implication et la participation active de la femme burkinabè aux initiatives de sécurité et de stabilisation des pays en crise.

Raïssa Compaoré, l’amazone des causes sociales
« Sauvons Djibo » ou encore « Un geste pour les PDI » sont entre autres initiatives sociales lancées sur les réseaux sociaux par la jeune journaliste Raissa Compaoré. En une semaine de campagne digitale, elle et ses collaborateurs ont récolté plus d’une centaine de tonne de vivres. La ville de Djibo coupée des autres du fait des attaques terroristes a pu être ravitaillée en vivres. D’autres localités en proie à l’hydre terroriste ont aussi bénéficié de cette œuvre sociale.

Miss Tanya, un rêve réalisé
Le 12 novembre 2022 restera une date mémorable pour l’artiste et ses fans, mais aussi pour l’histoire musicale du Burkina Faso. Première du genre pour une femme chanteuse, Miss Tany a fait le plein du stade municipal pour son concert. Une performance jamais réalisée au pays des Hommes intègres par une femme artiste.

Mariam Ouédraogo, la journaliste aux multiples prix
Mariam Ouédraogo ou la « journaliste de guerre » au Burkina Faso. Résolument engagée pour la cause des femmes, la jeune journaliste ne s’intéresse qu’au sujet qui les concerne dans les colonnes du quotidien Sidwaya. « Axe Dablo-Kaya : la route de l’enfer des femmes déplacées internes » est un de ses articles qui a remporté le prestigieux prix Bayeux en France. Mariam comptabilise une quinzaine de prix nationaux et internationaux.

Philomène Nanema, la femme qui continue de chercher son époux
Philomène Nanema est la première femme humoriste burkinabè a réussi le pari d’un One woman show. Le 26 mars 2022, elle a égayé plus d’un à Canal Olympia avec son spectacle-épouse moi. A Ouagadougou comme à Bobo-Dioulasso, la jeune femme a pu convaincre par son talent et à surtout montrer que l’humour a un métier d’avenir au Burkina Faso.

Rosine Sory/Coulibaly, la dame de fer aux larmes faciles
Rosine Sory/Coulibaly, ancienne ministre de l’Economie et des Finances, puis des Affaires étrangères et des Burkinabè de l’extérieur n’en pouvait plus de la situation sécuritaire et politique dégradante du Burkina Faso. Avec des « amis », elle met en place un mouvement dénommé « BUTS ». Le mouvement des Burkinabè unis pour la transformation sociale a vu le jour le 30 juillet 2022. Avec des larmes, elle a dépeint la situation sécuritaire qui endeuille le pays, promettant de nombreuses pour le retour de la paix au Faso.

Les Etalons Dames, l’espoir du football féminin au Burkina
L’équipe féminine de football – Les Etalons dames – ont fait parler d’elles. Pour la première fois dans l’histoire footballistique du Burkina Faso, les « filles » se sont qualifiées pour la CAN 2022 au Maroc, même si elles ont été éliminées en phase de groupe.

Odile Sankara, le visage des « Récréatrale »
Odile Sankara, sœur cadet de Thomas Sankara a été l’une des têtes pensantes des « Récréatrale 2022 ». Comédienne, elle a savamment orchestré la conception et la mise en œuvre du projet et des projets connexes autour de la résilience et la lutte contre le terrorisme.

Fatoumata Badini/Kinda, première femme Professeure en Sociologie
Femme leader qui a su tracer les sillons pour celles et ceux qu’elle a devancé, Fatoumata Badini/Kinda est la première femme professeure en Sociologie au Burkina. Elle a été admise à la retraite en 2022. Ses mérites ont été reconnus au cours d’une cérémonie organisée en son honneur par ses pairs.

Adyssa Barry, la Burkinabè qui a réalisé le rêve américain
Adissa Barry est une Burkinabè vivant aux Etats-Unis qui emploie 80 personnes et principalement des Américains. Elle évolue dans le domaine de la construction électrique avec son entreprise – TeiElectrycal-. Adissa fait un chiffre d’affaires annuel de 25 millions de Dollars US. Elle a été relevée grâce à un reportage en 2022.

Fadima Kambou, pour que « Go ! » les femmes des soldats tombés au front
Fadima Kambou/Ouédraogo est à l’initiative de GoPaga pour soutenir les veuves et les orphelins des soldats tombés au front. Formation, renforcement de capacités, entreprenariat, parrainage sont entre autres activités qui sont menées au sein de centres construits à cet effet dans des casernes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, notamment. En rappel : Go PAGA est un accompagnement vers une autonomie complète des veuves de militaires par l’apprentissage d’un métier, une réorientation ou une consolidation des acquis, la poursuite d’études à valeur ajoutée. Plus largement, il s’agit d’un projet d’accompagnement pilote pour essaimer une nouvelle approche d’empowerment au féminin.

Annick Sidibé, celle qui sauve des millions de vie de femmes
Annick Sidibé est peu connue du public, mais pas celui de la santé. Femme engagée dans le domaine de la santé, elle lutte au quotidien pour l’accessibilité aux vaccins contre le cancer du col de l’utérus pour les femmes.

Korotimi Ouédraogo ou le visage de la résilience
Korotimi Ouédraogo, enseignante à l’école Robolo de Ouindiguin dans le Lorum dans la région du Nord, a fui l’insécurité avec ses élèves. Au nombre de 44, ils étaient à la recherche du Certificat d’étude primaire. Ils ont tous été admis, soit un taux de 100%.

Adja Badouha Sanogo, l’agricultrice dans l’âme
Adja Badahou Sanogo est une agricultrice née. Sa spécialité : l’incubation des entreprises agricoles. La jeune dame est dans la formation et l’accompagnement de jeunes entrepreneures. En 2022, elle a formé plus de 400 femmes dans le domaine agricole notamment l’agriculture hors sol.

Martine Yabré, madame genre
Martine Yabré ou encore – Madame Genre- paix et sécurité. Dans son combat pour l’autre moitié du ciel, elle a initié la formation (en cours) d’une centaine de jeunes filles pour assurer la relève dans la lutte pour la promotion du genre et la participation citoyenne des femmes au Burkina Faso.

Syntiche Guébré/Ouédraogo, celle qui scolarise des centaines de filles
Syntiche Guébré/Ouédraogo ne cesse d’accompagner les jeunes filles dans la ville de Bobo-Dioulasso dans leur scolarisation. Plus d’une centaine ont pu reprendre ou poursuivre leur cursus scolaire grâce à l’abnégation et la persévérance de cette dame.

Téné Maimouna Zoungrana , celle qui brise les stéréotypes et les obstacles existes
Téné Maimouna Zoungrana est une agente pénitentiaire, originaire du Burkina Faso, qui travaille pour la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) Dans ce milieu professionnel assez exceptionnel, les femmes sont relayés au second plan. Sous son commandement, 300 agents pénitentiaires professionnels civils dont 50 femmes ont été formés en 2022. Maimouna a été lauréate du prix de la pionnière des Nations-Unies.
- 🔴Nous reviendrons avec les 10 femmes à suivre en 2023.
Bassératou KINDO