Burkina : La Fondation KIMI pour une implication des leaders coutumiers et religieux dans l’EVF et la GHM

L’éducation à la vie familiale (EVF) et la gestion hygiénique des menstrues (GHM) sont des sujets d’une grande importance pour la santé et le bien-être des individus. Fort de ce constat la Fondation KIMI à l’occasion de la commémoration de la journée internationale de l’hygiène menstruelle a organisé un atelier d’échange. Il s’est tenu le mardi 28 mai 2024 autour du thème : « Atelier/dialogue en faveur de l’éducation à la Vie Familiale (EVF) y compris la Gestion Hygiénique des Menstrues (GHM) à l’intention des coutumiers et religieux, les OSC et les membres des délégations spéciales dans la Région du Centre »

La Fondation KIMI soucieuse du bien-être et de la santé des individus a initié un atelier d’échange avec les leaders coutumiers et religieux, les OSC et les membres des délégations spéciales de la région du centre.

Cette rencontre a eu pour objectif de renforcer des connaissances des participants sur les concepts clés de l’EVF et de la GHM, d’identifier les stratégies pour promouvoir la GHM dans les communautés et de favoriser le dialogue et la collaboration entre les différents acteurs clés pour promouvoir la GHM.

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Selon Sika Kaboré, présidente de la Fondation KIMI, la gestion de l’hygiène menstruelle est un sujet crucial qui concerne tout le monde. Il est donc capital de reconnaître son importance pour la santé et le bien-être des femmes et des jeunes filles. « La menstruation est un processus naturel et normal qui ne devrait pas être entouré de stigmatisation ou de tabous. En tant que leaders et acteurs de la société, chacun a un rôle à jouer pour promouvoir une gestion saine et respectueuse de l’hygiène menstruelle », précise-t-elle.

Narcisse Salembéré, coordonnateur de la Fondation KIMI, estime que cette rencontre est une occasion de promotion d’action pour une bonne gestion hygiénique. « La commémoration de la journée internationale de la gestion hygiénique des menstrue est l’occasion s’y prête à la fondation de promouvoir des actions qui vont permettre une bonne gestion des menstrues à tous à travers cet atelier de dialogue avec les différents participants », explique-t-il.

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Narcisse Salembéré, coordonnateur de la Fondation KIMI

A l’en croire ce dialogue est une opportunité pour la Fondation de travailler en synergie d’actions avec l’ensemble des acteurs pour développer un plan d’action qui va servir à la promotion d’une bonne éducation à la vie familiale et d’une bonne gestion de l’hygiène menstruelle.

Pour Mariam Nonguierma, sage-femme et chargée de formations de la Fondation KIMI, la gestion hygiénique des menstrues pose un problème de santé publique. « La menstruation est un phénomène naturel et un cycle à la procréation, mais si elle est mal gérée, elle peut engendrer des maladies qui vont endommager les organes génitaux de la femme et entraver cette procréation. La gestion des menstrues doit être prise en compte par la société », détaille-t-elle.

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Mariam Nonguierma, sage-femme et chargée de formations de la Fondation KIMI

La sage femme de déplorer le manque de connaissance et des parents mais aussi de certaines jeunes filles sur la bonne gestion des menstrues. « Cette gestion demande d’avoir des toilettes propres, des serviettes hygiéniques propres afin d’éviter les germes pouvant causer des maladies. La menstruation doit être gérée par les femmes, la société avec l’implication des hommes. Il faut un dialogue entre les parents pour que la jeune fille puisse bien gérer ses menstrues », insiste-t-elle.

La Fondation KIMI est persuadée que la déconstruction réussie des tabous liées aux menstrues fait appel à une synergie d’action entre plusieurs ministères mais aussi au développement d’une collaboration entre l’administration publique et les ONG ainsi que les clubs scolaires.

Mireille Sandrine Bado/MoussoNews

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