Burkina : les femmes occupent 5% du personnel de la police nationale

La police nationale du Burkina veut être plus proche des médias. Pour relever ce noble challenge, elle a organisé une journée d’échange avec les femmes et hommes de média ce samedi 26 novembre 2022 à la direction générale à Ouagadougou.

Une journée conviviale et de communion entre policiers et acteurs des médias au Burkina. Ces deux entités ont en effet échangé autour de leurs missions respectives et réfléchir à une perspective de franches et utiles collaboration. Les responsables de la police dans une communication ont rappelé leur mission. La police nationale est une force publique de sécurité intérieur relevant de l’autorité du chef de gouvernement.  Avec environs 20 000 policiers dont plus de 80% ont moins de 35 ans et dont les femmes occupent 5% du personnel de la Police Nationale. « On remarque un faible pourcentage de femmes mais ce taux est appréciable et à féliciter. Ce n’est qu’à partir de 1976 que les femmes ont commencé à adhérer le service de la police Nationale. Nous pensons que d’ici quelques années il en aura plus car on fait un plaidoyer à ce sujet », commente le premier responsable.

La police National regroupe 15 direction provinciales, 45 commissariat Centrale de police, 145 commissariats de police de district (CPD), 21 Postes de police Frontières (PPF), 05 service judicaires (SRPJ) 13 services régionaux de la sureté de l’Etat (SRSE), 04 brigade régionale de protection de l’enfance (BRPE) et des Unités d’intervention.

Elle a pour mission : la protection des personnes et des biens, publique, la garantie des libertés publiques, la défense des institutions de la République, la Protection des hautes personnalités, le maintien de la paix et de l’ordre public, la lutte contre le grand banditisme, et le terrorisme. La police National a, à son sein un dispositif de lutte contre le terrorisme à savoir le renseignement le renforcement du dispositifs l’intensification de certaines missions de police, la protection des installation vitales.

Mariam Lingané/ MoussoNews