La conférence publique axée sur l’engagement patriotique, le civisme et la cohésion sociale s’est tenue le jeudi 25 juillet 2025 à Ouagadougou. L’événement, organisé par le Bureau National des Grands Projets du Burkina (BN-GPB) en collaboration avec ses partenaires, s’est structuré autour de 3 thématiques majeures : « Civisme et citoyenneté », « Patriotisme et participation citoyenne », et « Culture de la paix et de la cohésion sociale ».

La conférence publique du Bureau National des Grands Projets du Burkina (BN_GPB) a été axée sur l’engagement patriotique, le civisme et la cohésion sociale.
La rencontre a réuni des participants venus de tous horizons, citoyens engagés, responsables d’organisations de jeunesse, membres de la société civile, ainsi que des autorités administratives, coutumières et religieuses.
À travers le ministre en charge de la Justice, le Président Ibrahim Traoré a réaffirmé sa volonté de poser les bases d’un Burkina debout, dans lequel chaque citoyen devient un véritable acteur du changement. « Le patriotisme n’est pas un slogan, c’est un engagement quotidien, surtout en temps de crise », a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité d’instaurer une nouvelle culture de responsabilité.
En valorisant les initiatives citoyennes, en particulier celles portées par la jeunesse et les anciens combattants, le Chef de l’État aspire à faire de l’unité nationale un pilier de résilience. « C’est par l’unité que nous vaincrons les ennemis de la paix », a-t-il souligné.

Parmi les intervenants, Lianhoué Imhotep Bayala, acteur panafricain engagé et membre influent de la société civile burkinabè, a livré un plaidoyer vibrant en faveur du patriotisme, de l’unité nationale et de la lutte contre l’impérialisme. Il a souligné que le développement du Burkina Faso repose sur une discipline collective et un attachement sincère à la nation.
« La meilleure arme pour être blindé, pour être immunisé contre toutes les formes de trahison à la nation, c’est le patriotisme », a-t-il soutenu. Il a insisté sur la nécessité d’une éducation idéologique et citoyenne, invitant chaque Burkinabè à faire preuve d’intégrité au quotidien. « Est-ce que je mérite d’être Burkinabè ? », s’est-il interrogé, appelant ainsi à une prise de conscience individuelle. Par cette question, il convie chacun à une mobilisation authentique autour des valeurs fondatrices de la nation, en vue de bâtir un avenir souverain et prospère.
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De son côté, Deni Daboné, directeur de l’éducation au civisme et à la citoyenneté au ministère de la Justice et des Droits humains, a mis en lumière l’importance d’inculquer les valeurs citoyennes dès le plus jeune âge.
Il a rappelé que « les Burkinabè sont des hommes et des femmes intègres », une intégrité qui repose selon lui sur des vertus fondamentales telles que l’honnêteté, la loyauté et l’incorruptibilité.
Face à l’incivisme grandissant, il a appelé à un renforcement de l’éducation, tant familiale que scolaire, et invité chaque citoyen à une remise en question personnelle. « Avant de dormir, chaque Burkinabè devrait se demander ce qu’il a fait aujourd’hui pour l’intégrité de son pays. Et pour qu’une révolution aboutisse, elle doit s’appuyer sur des valeurs comme le civisme, la citoyenneté, le patriotisme et l’intégrité », a-t-il affirmé.
Pour rappel, cette conférence publique s’inscrit dans une dynamique nationale de mobilisation citoyenne visant à renforcer le sentiment d’appartenance, à raviver l’esprit de solidarité et à construire un Burkina Faso plus uni, plus juste et plus résilient.
Maïmouna Nadia Djibo (stagiaire) / MoussoNews