Cancer du sein : Women in Global Health pour l’éveil des consciences

Le cancer du sein est l’une des principales causes de mortalité féminine par cancer dans le monde. Au Burkina-Faso, il est un problème de santé publique. Les femmes et les filles n’ayant pas toutes les informations sur cette maladie sont chaque fois plus atteintes. Pourtant une maladie à grande mortalité (12,3%) avec 2000 cas en 2020, elle a des facteurs favorisants, des moyens de préventions, des traitements efficaces disponibles, ect.

 Women in global health dont l’objectif prioritaire est de promouvoir la santé des femmes, a organisé les jeudi 03 novembre 2022 et vendredi 04 novembre 2022, une conférence de presse, panel de discussion avec des spécialistes et experts de la santé puis des séances de dépistages à l’hôpital Tingadogo de Ouagadougou. Des activités pour interpeller, sensibiliser et donner toutes les informations importantes sur le cancer du sein puis plaider pour une disponibilité et accessibilité aux soins de qualité.

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Les facteurs favorisants le cancer du sein et l’épistémologie

Les facteurs de risques du cancer de sein sont entre autres « la puberté précoce, la ménopause tardive, la stérilité, les antécédents familiaux, la prise de poids, etc. » Docteure Lankouandé Bako Natacha, gyneco-obstetricienne. Elle le définit tel : « le cancer du sein c’est la présence de cellule anormale dans le sein et qui se multiplie de manière indéfinie. Au Burkina la moitié des femmes décédées de cancer du sein ont moins de 50 ans, une femme sur 8 fera du cancer du sein au Burkina Faso ».

 

Les symptômes et les moyens de diagnostiques 

Les signes devant alerter sont multiples, selon l’explication de Dr zerbo Nina, médecin-oncologue, « dès qu’il y a une boule ou augmentation anormale du sein, l’apparition d’une plaie au niveau du sein, le mamelon retracté, écoulement d’un liquide simple ou sanguin, […] il faut se faire diagnostiquer. » Des examens permettant de situer, « une mammographie coûte 15 000f à bogodogo et 7 000f pour l’échographie. » cela n’est qu’une étape selon elle.. Le coût du diagnostic entier du cancer de sein est exorbitant, pour elle, cela n’est pas accessible à tout le monde …

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Quelques moyens de prévention du cancer du sein

L’autopalpation est un moyen sûr pour détecter les signes en faveurs du cancer du sein. Elle se réalise en se plaçant devant un miroir et inspecter ses deux seins pour vérifier s’il n’y a rien d’anormal, ni un changement de forme.  L’auto palpation se fait comme suit « lever son bras droit et l’amener derrière sa tête, prendre les trois doigts de la main gauche procéder à un contrôle latéral, essayant de palper le sein droit de manière ferme, attentive et complète. Commencer de la partie externe en parcourant tout le sein et en effectuant des petits cercles. La partie entre le sein et les aisselles est à prendre en compte. Et vice versa pour le sein gauche. » ont-elles démontré. Pr Nayir Zongo, pour prévenir le cancer de sein, « la femme doit examiner ses seins chaque mois dès l’âge de 20 ans à travers l’autopalpation. A 35 ans, elle doit faire un examen annuel du sein sous l’égide d’un spécialiste. De 40 à 50 ans, une mammographie tous les 03 ans. »

Le traitement du cancer du sein

Le « traitement équitable, c’est l’accès au traitement qui sied en cas de cancer du sein, accès au traitement juste. » a dit, Pr Nayir Zongo chirurgien-oncologue.  Au Burkina Faso, « le traitement disponible et accessible à tout le monde est chirurgical et c’est subventionné.  62% de femmes, qui vivent très longtemps après un cancer de sein, sont celles, qui ont subi une ablation du sein » a-t-il indiqué. Les autres traitements possibles sont la radiothérapie, la chimiothérapie, l’hormonothérapie. Il est convaincu, que dans une synergie d’action, tous avec le même engagement, mobilisé et ordonné, « nous parviendrons à obtenir les moyens nécessaires chez notre gouvernement, pour que la prise en charge du cancer du sein soit gratuite, car il y a les ressources ». a-t-il conclu

Naon Djeneba /MoussoNews

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