Chronique : les hummm… de Mariam Vanessa Touré sur Facebook, attention au revers de la médaille ! –
Facebook, whatsApp, Messenger, TikTok, Twitter, Instagram, Snapchat, LinkedIn, Pinterest… la liste des réseaux sociaux, désormais indispensables pour être visible ou “à la page”, s’est étoffée au fil des jours. Le groupe Meta reste l’un des plus important avec notamment des millions d’utilisateurs aux profils aussi divers que variés sur Facebook.
Initialement prévus pour faciliter les rapports entre individus, animer sa communauté et favoriser l’interaction, les réseaux sociaux en général et Facebook en particulier sont détournés aujourd’hui de leur finalité par une jeunesse qui l’utilise à tort ou à travers, ignorant que certains actes sont constitutifs d’infraction et donc entraînent des sanctions.
Hummm… Dans ce monde virtuel qui permet de communiquer et de mettre en relation des personnes qui se trouvent même éloignées les unes des autres, s’est rapidement développées des activités commerciales grâce aux nombreuses opportunités qu’offre l’usage de ces outils de communication. Chacun y trouve ainsi son compte, pour gérer son business, noyer sa solitude et s’offrir une tribune d’expression, ou encore pour mousser sa popularité et s’établir une bonne visibilité.
Une communauté d’amis virtuels, qui ne se connaissent et ne se côtoient pas forcément dans la vie réelle, les interactions se faisant pour la plupart par des commentaires, des likes et des partages de posts, et qui devraient constituer l’expression du respect mutuel entre “amis”.
Malheureusement, dans ces échanges qui devraient être empreints de courtoisie, certaines personnes ont trouvé un terrain fertile pour injures, attaques personnelles, règlements de compte, dénigrements…
Aujourd’hui, TikTok bat le triste record de la plate-forme où les Africains s’illustrent négativement à travers des clash et vidéos des plus injurieux. Facebook n’en fait pas moins, qui véhicule des actes de diffamations de plus en plus décriés.
Si certains ne s’érigent pas en donneurs de leçons sur comment gérer et quoi publier sur votre propre page, qui faut il le rappeler, est d’abord privée avant d’être publique, d’autres vont jusqu’à s’en prendre violemment à vous pour vos publications. Oui, l’on peut bien commenter une publication ou la contredire, mais le bon sens voudrait qu’on le fasse dans le respect.
Nul ne prétend avoir la science infuse, c’est dans le débat contradictoire et la diversité des opinions qu’on apprend et s’améliore. Et si les publications ou la tête de leur auteur ne vous plaisent pas, il suffit juste de cliquer sur l’option “bloquer” ou “supprimer”. Sans compter que vous avez la liberté de ne pas lire ce qu’il propose !
Hummm… Attention à l’incitation à la haine! Aux injures publiques! Aux publications diffamatoires ou à caractère diffamatoire sur les réseaux sociaux! Tout n’est pas buzz. Même si aujourd’hui, influenceurs, activistes et vidéastes passent par ce procédé pour avoir le plus grand nombre de followers et de vues, il est de la responsabilité de chacun de séparer le bon grain de l’ivraie.
Rabaisser, salir et dénigrer l’autre pour paraître sur Facebook n’est pas sans conséquences. Dans la vie non plus d’ailleurs !
De même, ceux et celles qui viendront vous féliciter, vous applaudir ou vous proposer à boire, parce que vous aurez dit haut ce qu’ils pensent bas, ne seront pas là lorsque vous devriez répondre de vos actes. Encore que ces mêmes personnes sont passibles de poursuites au même titre que vous.
Oui, sachez-le: les identifications, les partages, les like et les commentaires soutenant un post jugé diffamatoire sont aussi considérés comme une caution morale, donc susceptibles des mêmes poursuites judiciaires que l’auteur du post incriminé.
La diffamation est définie comme toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé. Lorsqu’elle est commise par voie de presse ou tout autre moyen de communication au public, l’auteur tombe sous le coup de la loi sur la cybercriminalité.
La calomnie, c’est à dire toute critique injustifiée dans le but de nuire à l’honneur ou à la réputation d’une personne est passible de peine d’emprisonnement.
La Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC) réussit d’ailleurs admirablement à rechercher, localiser et interpeller toute personne accusée de dérives dans les publications sur les réseaux sociaux, avant de passer le relais au Tribunal qui se charge de mettre tout le monde à sa place.
Hummm… Facebook n’est pas une zone de non droit! À bon entendeur, salut!
HUMMM #MERCI À TOUS !
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BONNES VACANCES!
À BIENTÔT