Cohésion sociale au Burkina : des filles et femmes engagées dans une campagne digitale

La cérémonie de lancement officiel de la campagne de sensibilisation digitale a eu lieu ce vendredi 09 septembre 2022 à l’Université Joseph KI-ZERBO. Présentation de l’Initiative Femmes, Paix et Sécurité, la présentation du projet sur la campagne digitale et la présentation de la feuille de route de l’initiative étaient à l’ordre du jour. Ragnaghnèwendé Olivia ROUMBA, ministre des affaires étrangères, de la coopération régionale et des burkinabè de l’extérieur, était la marraine de la cérémonie.  

Au total 1500 jeunes filles et femmes burkinabè prendront part à cette campagne de sensibilisation digitale sur la cohésion sociale, le vivre ensemble et la paix. Elle se tiendra du O9 septembre 2022 au 31 décembre 2023. Durant ces 478 jours, ces jeunes partageront des vignettes conçues avec des messages inspirés des différentes résolutions du conseil de sécurité des Nations Unies et de la Convention sur l’Elimination de toute les formes de Discriminations à l’égard des Femmes (CEDEF).

Cohésion sociale au Burkina : des filles et femmes engagées dans une campagne digitale 2

Initiée par le cadre de concertation des Organisations et acteurs intervenants sur le genre et la participation citoyenne des femmes au Burkina Faso en partenariat avec la direction générale de Femmes, Paix et Sécurité Burkina Faso, cette campagne vise à impliquer davantage les acteurs du changement en particulier les femmes et les filles dans la consolidation de la paix, la recherche de la cohésion sociale et du vivre ensemble. « Il est opportun pour les femmes, les jeunes et toute personne éprise de paix de s’engager pour changer le cours de l’histoire car c’est possible de faire la paix ensemble » a indiqué Martine YABRE, coordonnatrice du cadre de concertation et porte-parole de Initiatives Femmes, paix et sécurité. Appuyer par le Fond Commun Genre et le ministère du genre et de la famille plusieurs activités seront menées au cours de cette campagne en plus de la sensibilisation dans le but de toucher au moins 1 millions de personnes d’ici à décembre 2023.

Pour Jean Marie Karamoko Traoré, ministre délégué au ministère des affaires étrangères, de la coopération régionale et des burkinabè de l’extérieur, représentant la marraine, il a soutenu que « c’est une note d’espoir que les femmes re rallient à la lutte contre l’insécurité et participent à la construction de la paix (…) que les femmes prennent à bras le corps cette question nous donne l’assurance que nous allons vers une issue heureuse parce que ce sont elles qui ont le rôle d’éduquer (…). C’est une campagne qui a tout son sens et mérite d’être accompagnée à la hauteur attentes et des espérances de nos pays ».

 Béatrice Koala/ Stagiaire

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