Concept genre et inclusion : une centaine de femme renforce leur capacité

70 femmes et 30 jeunes filles ont été formées sur le concept genre et l’inclusion. Initiée par le Cadre de concertation des organisations et acteurs intervenant sur le genre et la participation citoyenne des femmes et ses partenaires, cet atelier de formation, de sensibilisation et d’information a eu lieu du 12 au 13 octobre à Ouagadougou.

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Deux jours durant, des femmes et jeunes filles venues de divers horizons du Burkina ont pris part à cette activité, qui a pour but principal de permettre aux femmes et aux filles de s’approprier les concepts genre, inclusion et gouvernance afin d’harmoniser leur vision puis renforcer la solidarité féminine au tour de l’engagement pour une bonne immersion et représentativité. La contribution des femmes à ce processus de transition en cours a également été à l’ordre du jour. « L’objectif de cette rencontre est de permettre à ces femmes et ces jeunes filles de s’approprier d’abord ces différents concepts et d’harmoniser notre vision au tour de ces concepts. Et enfin de pouvoir renforcer la solidarité au tour de l’engagement. Aussi l’occasion de parler de la situation nationale qui prévaut dans notre pays », a indiqué la coordonnatrice du Cadre de Concertation des Organisations et acteurs intervenants sur le genre et la participation citoyenne des femmes, Martine Yabré.

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Le mémorandum des femmes du Burkina Faso élaboré après le coup d’état du 24 janvier dernier a été relu et expliqué en vue de l’améliorer et amender. Selon les responsables du Cadre de concertation, ce document représente la volonté et la vision de la femme burkinabé et sera transmis au nouveau président. « Nous allons relire notre mémorandum, que nous avons appelé le mémorandum de la femme burkinabé, qui sera transmis officiellement au président ou à la présidente qui sera désigné pour la transition qui sera en marche. » a-t-elle ajouté.

La directrice générale « femme, paix et sécurité », Dr Julienne Gue au sein du ministère du genre et de la famille présente à ces deux jours d’atelier, a manifesté sa reconnaissance et sa grande satisfaction à l’égard de cette OSC. Qui selon elle, travaille dans le sens des missions de l’agenda femme paix et sécurité. A l’entendre, ce sont des cadres à encourager en ce sens qu’ils posent des grandes réflexions sur les différentes contributions des femmes à la paix et à la cohésion sociale.

« Ce sont des initiatives qui rentrent dans le cœur des missions de la direction générale femme paix et sécurité et la direction générale de la femme. Des initiatives qui permettent de créer des cadres de concertations, d’échange et de réflexions entre organisation féminines pour voir quelle peut être la contribution de la femme dans la bonne marche du développement de notre pays. Réfléchir sur la participation de la femme a la gouvernance, à la recherche de la cohésion sociale, dans la recherche du mieux vivre ensemble », a-t-elle ajouté.

Elle n’a pas manqué de rappeler le rôle légendaire de médiatrice et de conciliatrice de la femme et la réhabilitation des femmes, surtout celles victimes de terrorismes.

Le module « Genre et Gouvernance », présenté par Blaise Tienin chargé de l’institutionnalisation du genre au ministère du Genre et de la Famille a été la matière à réflexion durant les deux jours de formation.

Djénéba Naon/Stagiaire

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