Conditions des aide-ménagères et domestiques : l’ADDAD sensibilise les femmes dans les marchés

Des femmes des marchés et yaars de Ouagadougou ont été sensibilisé sur la défense et la protection des droits des aide-ménagères et domestiques. Désormais informées sur l’intérêt d’améliorer les conditions de vie et de travail, elles ont promis être des ‘’avocates’’ auprès d’autres paires. L’initiative de cette campagne de sensibilisation qui a duré près d’une dizaine de jour est de l’Association pour la défense des droits des aide-ménagère et domestique du Burkina (ADDA).

Des témoignages émouvants, des vécus pénibles, des réalités quotidiennes empreint de pleures, de stresses, d’angoisses, etc., des histoires et pas des moindres, Sakinatou Ouédraogo et ses collègues ont entendu durant leur campagne sur la protection des aide-ménagères et domestiques. « Certaines viennent, souvent, en larmes au marché », raconte une vendeuse. D’autres, poursuit-elle, ne veulent même pas repartir à la maison tant l’atmosphère est invivable. Les conditions de vie et de travail de certaines aide-ménagères et domestiques ne sont pas les plus reluisantes. Une triste réalité que l’ADDAD entend enjoliver.

Depuis le 22 aout dernier, les membres de l’association ont pris leur bâton de pèlerin pour sensibiliser des femmes dans les marchés et yaars de la ville de Ouagadougou.  « Notre objectif est de sensibiliser les populations sur les droits de ces personnes qui sont très importantes dans le maillon familiale. Elles doivent  avoir plus d’égard humain», explique Sakinatou Ouédraogo, présidente de l’association.

Toutefois, dit-elle, pour une vie épanouie de ces dernières, il faut l’implication de tous, notamment les femmes, la société civile, les pouvoirs publics. L’ADDAD entend poursuivre des actions de sensibilisation, de valorisation et de protection des droits des aides-ménagères et domestiques sur d’autres champs.

Bassératou KINDO