Covid-19 : des africaines négligées dans la lutte

Elles doivent être prises en compte dans la lutte contre le CORONAVIRUS. Les femmes doivent être sensibilisées sur cette pandémie, qui trouble le monde actuellement. Elles sont des grandes vectrices de transmission au vue de leur rôle jouées dans la société.

L’apport des femmes sur le plan de la santé est inestimable. Le système de santé africain repose sur le travail invisible effectué par les femmes africaines. Elles prennent soin des malades, des personnes changées et des enfants. La terrible épidémie d’Ebola mis en lumière l’apport inestimable, ainsi que les dangers auxquels elles étaient exposées. Etant l’un des acteurs principaux de la lutte contre le COVID-19, le personnel de santé risque d’être confronté à un taux d’infection important. Jouant un rôle central dans nos sociétés, les femmes sont également menacées par la pandémie.

Une grande partie de l’économie repose sur l’épaule des femmes. Elles nourrissent la nation, en assurant 60 % de l’agriculture vivrière. Elles alimentent les marchés en produits maraîchers. Elles sont « vectrices » et les actrices du social.

Le respect des mesures de prévention n’est pas effectif en Guinée. Des activités animées par des femmes sont toujours menées. Les mariages, baptêmes et autres réunions de famille continuent. Les salons de coiffure restent ouverts.

Etant des véritables maillons forts de notre société et, désormais, vecteurs potentiels de transmission du COVID-19, Il est donc navrant qu’aucune action de sensibilisation spécifique ne soit menée auprès ces femmes. La communication sur ce fléau doit être faite envers les femmes. Elles ont le pouvoir de contenir la propagation du virus.

Le plan de riposte pour atténuer les effets de la pandémie, coûtant 290 millions d’euros ne prenait pas en compte certains domaines majeurs pour les femmes. Par exemple, l’agriculture, domaine d’activité à prépondérance féminine, ne bénéficie d’aucune disposition spéciale.

Les femmes devraient participer aux instances de décision. Leurs préoccupations devraient être prises en compte dans tous les aspects liés à la crise sanitaire.

Diro Benoit Wilfried TOE

Source : Jeune Afrique

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