COVID 19 : l’union européenne ferme ses frontières extérieures

Les chefs d’État et de gouvernement des pays de l’Union européenne se sont mis d’accord, mardi, pour fermer pendant 30 jours les frontières extérieures du continent, devenu l’épicentre de la pandémie.

Les européens ont décidé, mardi 17 mars, de fermer les frontières extérieures de l’union, afin d’endiguer la pandémie de coronavirus. Lors d’une réunion par visioconférence, les chefs d’État et de gouvernement de l’union européenne (UE) ont approuvé une proposition de la commission européenne d’interdire les voyages “non essentiels” vers l’UE, pour une durée initiale de 30 jours. Cette mesure, qui doit être mise en œuvre par les États membres, entrera en vigueur le plus rapidement possible, a précisé le président du conseil, Charles Michel, à l’issue de la vidéo-conférence. Le président français Emmanuel Macron avait annoncé dès lundi soir cette fermeture et son entrée en vigueur le mardi. La chancelière allemande Angela Merkel, s’exprimant juste avant la conférence de presse de Charles Michel et de la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, a indiqué, mardi soir, qu’elle serait immédiatement mise en œuvre. Cette fermeture des frontières extérieures de l’UE compte un certain nombre d’exceptions (ressortissants européens et leur famille, résidents de longue date, diplomates, personnel soignant, chercheurs, transfrontaliers…). Les ressortissants britanniques, dont le pays a quitté l’UE le 31 janvier, sont une autre exception et ne sont pas concernés par la mesure. Cette interdiction d’entrer dans l’UE est soutenue par la France, notamment afin de tenter de dissuader d’autres États membres de fermer leurs frontières nationales. “Emmanuel Macron a fermement condamné les mesures non coordonnées de fermeture des frontières internes, qui ne sont pas efficaces sur le plan sanitaire et néfastes sur le plan économique”, a indiqué la présidence française, mardi soir. Au total, 10 pays membres de l’UE ou de l’espace Schengen ont introduit des contrôles à leurs frontières. La cheffe de l’exécutif européen, qui a plusieurs fois mis en garde sur les conséquences de ces contrôles sur la libre circulation des citoyens et des biens, notamment les produits médicaux, a rappelé l’importance de “préserver le marché commun”. Ursula von der Leyen a ajouté que des appels d’offre seraient lancés pour acquérir des masques et des gants de protection ainsi que des appareils médicaux de respiration artificielle. Les Vingt-Sept se réuniront de nouveau en visioconférence la semaine prochaine.

Chéri Fatou Dramé

Source : France24

 

Loading

Partagez

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *