Elimination du paludisme au Burkina Faso : Les parties prenantes invitées à un engagement collectif

Le Secrétariat permanent pour l’élimination du paludisme (SP/Palu) a organisé jeudi 23 mai 2024 un atelier de dissémination portant sur le plan de plaidoyer national pour le contrôle et l’élimination du paludisme. Cet événement, qui s’est tenu à Ouagadougou avec l’appui de Speak Up Africa a rassemblé de nombreuses parties prenantes pour renforcer l’engagement collectif contre le paludisme.

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Le Burkina Faso, en dépit des avancées significatives réalisées ces dernières années, continue de faire face à de nombreux défis en matière de santé publique liés au paludisme. En 2023, la maladie a causé près de 3 400 décès selon le Système national d’information sanitaire, soulignant l’urgence de redoubler d’efforts pour son élimination.

 C’est dans cette logique que le plan de plaidoyer national 2023-2025, conçu pour soutenir le plan stratégique national 2021-2025 a été élaboré. Il repose sur les trois axes principaux de l’initiative « Zéro Palu ! Je m’engage » à savoir l’engagement politique, l’engagement du secteur privé et l’engagement communautaire.

Le représentant du secrétaire permanent pour l’élimination du paludisme, Zina Dramane, a exhorté l’ensemble des acteurs à intensifier les efforts et à renforcer l’engagement à tous les niveaux, de l’État aux partenaires techniques et financiers, en passant par la société civile et le secteur privé pour atteindre l’objectif d’élimination de la maladie d’ici 2030.

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Selon lui, l’engagement politique est essentiel afin de maintenir l’élan et assurer la durabilité de l’ensemble des efforts, et le secteur privé, en investissant dans la lutte contre le paludisme, va contribuer à créer un environnement propice au développement économique.

« Quant à l’engagement communautaire à travers la société civile et les médias, il est la clé du succès », a-t-il poursuivi. Et d’ajouter que « En renforçant les capacités locales et en impliquant les leaders communautaires, nous pouvons assurer une adoption plus large et plus durable des interventions de prévention et de traitement ».

Cet atelier a pour principal objectif de faciliter l’appropriation du plan de plaidoyer par les différentes parties prenantes et de renforcer leur engagement.

Les résultats attendus incluent une diffusion efficace du plan, une participation constructive des parties prenantes et l’identification de pistes de partenariats.

La coordonnatrice nationale de Speak Up Africa, Roukietou Ouédraogo, a souligné l’importance d’une approche collaborative pour réussir cette entreprise. « Chaque geste, chaque action, chaque personne doit compter si nous voulons atteindre l’élimination du paludisme. Nous sommes fiers d’accompagner le SP/Palu dans l’élaboration de ce document stratégique et appelons à un engagement véritable et durable de tous les acteurs », a-t-elle déclaré.

Avec cette approche collaborative qui vise à garantir une mise en œuvre efficace et durable du plan, le Burkina Faso peut espérer atteindre l’élimination du paludisme d’ici 2030, offrant ainsi une meilleure qualité de vie à sa population et contribuant à un développement socio-économique durable.

Asmine Zerbo(stagiaire)/ Mousso News

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