Entre survivre et aller à l’école, les enfants du Burkina sont obligés…

L’éducation étant un ensemble de moyens ou d’actions mis en œuvre pour assurer la formation et le développement de l’être humain, elle joue un rôle prépondérant dans l’accomplissement humain et le bâtissement des nations paisibles. Il y a plusieurs types d’éducation qui sont l’Éducation formelles, Education non-formelles et Education informelle. Dans la présente, nous nous attèlerons sur l’éducation formelle qui renvoie à L’ECOLE. Elle est le système éducatif institutionnalisé et structuré qui s’étend du primaire à l’université et englobe les programmes de formation technique et professionnelle.

Les hommes et les femmes ont besoin d’éducation pour exprimer leur potentiel d’humanité. L’éducation fournit les clés pour exercer le bonheur personnel et celui des autres. Elle rend responsable et digne les individus. Elle est normalement un droit pour chaque être humain.

« L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde. » disait Nelson Mandela Ce qui démontre la valeur de l’éducation et chaque citoyen devait en bénéficier pour transformer positivement son monde et l’humanité tout entière.

Aujourd’hui le droit à l’éducation est en péril, plusieurs personnes à travers le monde sont privées d’éducation. Certains citoyen-ne-s burkinabè n’échappent pas à la règle avec la crise humanitaire et sécuritaire qui prévaut au Burkina Faso depuis 08 ans, faisant de 1 076 155 d’enfants privés d’école à la date du 31/12/2022 (selon OCHA).

Que faire ?

La place des enfants, des adolescent-e-s et des jeunes est à l’école pour bâtir des nations fortes, paisibles et résilientes. Pour que chaque citoyen-ne sans discrimination aucune accède à l’éducation égalitaire et qualitative ; Nous devons repenser les contenus des manuels scolaires, les rendre plus inclusifs, ce qui permettrait de déconstruire les normes destructives perpétuées par ces contenus. Les droits fondamentaux doivent être enseignés à l’école, le respect de l’autre et les valeurs humaines également. Nani joue au ballon ou Ali pile le riz, permettrait à l’enfant de grandir en sachant que le travail et les tâches ménagères n’ont pas de sexes.

Une relecture des différents documents de politique en matière éducation est nécessaire pour une éducation adaptée et conséquente. Allouer plus de ressources aux services éducatifs, surtout dans ce contexte d’insécurité redynamiser l’éducation en situation urgence, pour permettre aux élèves quelque soient leur situation d’accéder aux classes et aux contenus appropriés.

NAON Djeneba/ Mousso News