Entreprenariat : attiéké avec saucisse, porc-au four…, les sœurs Zabré innovent le ‘’ garbadrome’’

Julianne et Julie Zabré se promettent d’être une référence dans la commercialisation de l’attiéké au Burkina Faso. Etudiante en Gestion des ressources humaines et ‘’chanteuses gospel’’, elles ont ouvert une vente de ‘’ garbadrome’’ avec l’économie qu’elles ont fait de leur (fonds national pour l’éducation et la recherche (Foner). Rencontre.

Les sœurs jumelles se disent passionnée de la cuisine. De là naitra le commerce de l’attiéké. Avec le garbadrome qu’elles ont ouvert en janvier 2022, elles entendent être une référence dans le domaine au Burkina Faso. Etudiantes en Gestion des ressources humaines, elles savent gérer leur emploi de temps pour les études et pour l’entreprenariat. « Nous avons toujours voulu vendre quelque chose. Il est vrai qu’il y a les études, mais nous aimons entreprendre. Dès l’école, nous avions commencé à vendre de petits articles », témoigne Julianna la sœur ainée.

Des cacahuètes à l’attiéké

Les sœurs Zabré âgée de 23 ans débutent leur entreprenariat avec la vente de cacahuète. Avec l’économie de leur Foner, elles se lancent dans la vente de l’attiéké. « Nous avons prélever 50 000F pour l’achat de petits matériels », disent-elles fièrement. Des débuts difficiles avec le manque de confiance, le rejet, le manque de visibilité, raconte Julie. Les attiéké des sœurs Zabré ne suffisent plus pourtant. « Nous faisons des livraisons et lorsque le stock suffit, les alimentations nous appelle urgemment », racontent-t-elles satisfaites. Elles utilisent parfois les bénéfices pour leur stratégie de communication et de visibilité. « Nous faisons des shootings, des visuels, des affiches, etc… », disent-elles.

Attiéké avec saucisse, avec porc-au-four, avec billot

Les sœurs Zabré innovent dans leur vente d’attiéké. Elles proposent différents mets tels que l’attiéké avec saucisse, avec porc-au-four, avec billot dans des kits spéciaux et personnalités. Leur ambition : ouvrir un grand restaurant de vente de l’attiéké. Elles entendent toujours finir leur étude car pour elle tout est une question d’organisation. « On suit régulièrement les cours, dès 4h du matin, nous sommes sur pied pour études avant de prendre les commandes. Nous avons obtenu notre Licence et nous allons entamer le Master. Nous sommes véritablement très fières de nous-mêmes » disent-elles invitant les jeunes filles qui hésitent encore à entreprendre à juste suivre leur rêve et leur passion.

CONGO Emmanuella Wend-Zoodo Heureuse/ Stagiaire