Entreprenariat : Flora Flavie Sanou rêve d’ouvrir un centre de formation en maroquinerie de luxe au Burkina

Flora Flavie Laetitia Obin Sanou a les doigts magiques quand il s’agit de créer des sacs en main, des chaussures, des bracelets, des portefeuilles, des boucles d’oreilles, des kits de maternité. Son rêve : ouvrir un centre de formation en maroquinerie de luxe au Burkina Faso.  Elle est la promotrice de la marque -Amariel-. #Interview

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Flora Flavie Sanou/Nougtara, promotrice de la marque d’accessoires de mode Amariel.

Présentez-vous à nos lecteurs

Je suis Flora Flavie Sanou/Nougtara, promotrice de la marque d’accessoires de mode Amariel. Mère de 3 enfants. Je suis titulaire d’une licence en marketing et gestion et d’un master en communication d’entreprise.

  • Que veut dire justement – Amariel- ?

Amariel. C’est l’association des prénoms de mes 2 premiers enfants (Amalia et Ariel).

  • Amariel, ce sont des sacs à mains, des coussins, des portefeuilles, des bracelets, pourquoi le choix de ces accessoires ?

Amariel, ce sont des sacs à mains, coussins, portefeuilles, bracelets parce que je suis une amoureuse de la coquetterie. Surtout quand elle est originale. J’aime la mode. J’ai rendre les choses belles partout où je me trouve.

  • Est-ce que vous fabriqués d’autres produits ?

Oui. Nous fabriquons beaucoup d’autres produits. Les kits de maternité (un sac de voyage pour la future ou nouvelle maman, un sac à langer, un sac pour biberons, un sac pour la bouteille d’eau de bébé), les vêtements hommes, dames, sandales, des tableaux muraux, des chemins de tables, des sets de tables, des sets de bureaux, des cartables, des sacs d’écoles, des sacs à dos, des sacs de voyage. Tous nos produits sont locaux.  Je précise que nous créons nos articles, nous ne revêtons pas de produits déjà existants.

  • Vos produits sont faits avec quelles matières ? Est-ce local ou importé ?

Aucun de nos produits sont importés. Nous obtenons tous sur place au Burkina. Par exemple le koko dunda qui est un textile de ma ville d’origine (Bobo Dioulasso). Le Faso danfani tissé sur place. Le Cuir local (peau de moutons) traité et tanné par nos artisans locaux. Les cornes de vaches travaillées toujours par nos artisans locaux également.

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  • Vos sacs sont-ils accessibles à toutes les bourses ? Le prix varie entre combien à combien ?

Nos sacs sont accessibles à toutes les bourses. Et nos prix vont de 15 000 FCFA à 75 000 FCFA.

  • Vous êtes une boutique en ligne, pourquoi ce choix ?

Nous sommes une boutique en ligne pour le moment. Nous voulons toucher le maximum de clients partout dans le monde et être plus proches d’eux via nos réseaux sociaux.

  • Est-ce que vous faites face à la concurrence ?

Nous faisons face à une concurrence évidemment. Mais nous avons besoin d’elle pour offrir de meilleurs produits à notre cible.

  • Quelles sont vos stratégies de marketing et de visibilités ?

Nous participons beaucoup aux foires, expositions ventes, salons… Nous entretenons des relations très étroites avec notre clientèle.  Pour le reste des stratégies nous préférons les garder secrètes.

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  • Amariel espère-t-elle être une marque internationale ? Qu’est-ce que vous faites pour y arriver ?

Oui -Amariel- espère être une marque internationale même si nos produits sont déjà bien vendus à l’international.  Nous espérons être le TOP of MIND en matière fabrication de sacs à mains au Burkina Faso. Nous existons sur des sites bien connus pour la vente des articles africains. Notre originalité est notre force. Comme je l’ai dit plus haut nous ne customisons pas des produits déjà existants, nous ne revendons pas des produits venant d’expertises d’autres accessoiristes, nous créons toujours.

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  • Quels sont vos perspectives ?

Nous souhaitons être une belle référence en Afrique. Avec de grands ateliers, créer des modèles et les fabriquer pour d’autres marques…Faire connaitre, apprécier et aimer le fait main africaine en particulier celui de Burkina Faso. Nous espérons formaliser le secteur de l’artisanat burkinabè. Et mon rêve est de créer un centre de formation en maroquinerie de luxe au Burkina Faso.

  • Flavie Flora d’hier, salarié dans des entreprises et aujourd’hui entrepreneur. Quelle est l’histoire? 

Et oui J’ai travaillé pour Airtel aujourd’hui Orange Burkina, Canal+ Burkina, et pour plusieurs autres sociétés de la place. Récemment j’étais visiteur médical. Avec le temps j’ai compris que je pouvais bien réussir dans la vente. Mais je ne voulais plus revendre des articles déjà existants mais créer les miens. J’ai vendu des produits de maquillage que j’amenais au bureau, j’ai vendu du sandwich toujours avec mes collègues, des vêtements neufs et friperie, des cacahouètes, des paniers customisés et aujourd’hui j’ai ma marque de vêtements- Amariel-

Interview réalisée par Bassératou KINDO

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