Entrepreneuriat agricole : Salimata Dene, la e-agronome qui sensibilise sur les réseaux sociaux

Gnéssoukoum Salimata Dene, 24 ans est une jeune burkinabè passionnée de l’Agronomie. Elle est titulaire d’un Brevet de technicien supérieur d’agriculture, d’une Licence en agriculture et innovation technologique. Agronome de profession, la jeune entrepreneure sensibilise et donne des conseils sur les réseaux sociaux à travers son blog : Paysanne du terroir.

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Très active sur les réseaux sociaux, Salimata Dene transmet à ses interlocuteurs, sa passion pour la nature et les plantes. « Montrer que l’agriculture n’est pas le mépris de soi » tel est le slogan de la jeune agronome. Elle se sert de ses expériences terrain pour sensibiliser, encourager et pour rendre des services afin d’atteindre le Maximin de producteur mais surtout aller au-delà de ses zones d’intervention. « J’essaie de refaire de mon mieux le Branding de ce secteur qui a été délaissé pendant des années et considéré comme une activité pas comme les autres » soutient-elle.

Manque de temps pour la gestion de ses activités

Salimata Dene, très influente sur les réseaux impacte positivement son institution à travers son blog. Aussi, les producteurs auxquelles elle assiste et donne des conseils s’étonnent de son jeune âge. Cependant, elle gère difficilement le temps entre son blog et l’institution agricole avec laquelle elle travaille bien qu’elle fait de l’agriculture le point commun entre sa page et sa profession.

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Les vrais défis de l’agriculture burkinabé

Selon la jeune agronome les agriculteurs burkinabés font face à des défis de changements climatiques qui ne permettent pas une bonne production. Il s’agit entre autres des inondations, des poches de sècheresse…  Aussi, elle souligne que le conflit foncier est l’un des défis auxquels font face les agriculteurs. La plupart des producteurs exploitent des terrains cédés par leurs grands-parents sans titre foncier alors que ces terrains peuvent être retiré du jour au lendemain par n’importe qui. « Outre, il y’a le volet mécanisation et agri tech qui n’est pas encore développé mais qui est un moyen pour atteindre des objectifs en matière de production » ajoute-t-elle.

L’agriculture, un domaine pas pour les moins intelligents et les plus démunis.

Salimata Dene invite la jeunesse burkinabé doit s’intéresser à l’agriculture. Pour cela, on doit être brisé le mythe selon lequel l’agriculture est pour les moins intelligents et les plus démunis.

De plus, elle mentionne que le travail agricole doit être rendu moins pénible pour permettre à l’agriculteur de se développer, de s’épanouir à travers des politiques et un environnement socio-économique favorable.

Annick Hien/ Stagiaire

 

 

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