Le 8 mai 2025, le Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou a rendu son jugement dans une affaire impliquant une femme de nationalité nigériane âgée de 27 ans qui faisait la traite d’êtres humains, le proxénétisme et l’exploitation sexuelle d’une mineure. Elle a été sanctionnée de 2 ans de prison pour exploitation sexuelle d’une mineure à Ouagadougou.
L’affaire débute à Tanghin-Dassouri, localité située à une trentaine de kilomètres de la capitale, lorsque des riverains ont alerté la police après avoir trouvé une adolescente errante.
Selon La Tribune du Faso, la jeune fille a affirmé « avoir été amenée du Nigéria au Burkina Faso sous de fausses promesses, avant d’être contrainte à se prostituer ». Elle a précisé qu’elle n’avait jamais eu de relations sexuelles auparavant et avait refusé les avances d’un client le premier jour.
Après avoir identifié la prévenue comme celle qui avait accueilli la victime à son arrivée, celle-ci a reconnu l’avoir hébergée à la demande d’une connaissance nigériane aussi.
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La prévenue a déclaré, selon la Tribune du Faso, « qu’elle a pensé que la jeune fille était majeure ». . De plus, comme la victime ne parlait pas français, elle n’a pu être placée dans un maquis, comme initialement prévu.
Elle a affirmé qu’elle « avait orienté la fille vers ce domaine et avait même fixé le prix de 1500 F pour l’aider » en raison de sa propre maîtrise du français.
À l’issue du procès, le tribunal a reconnu la prévenue coupable de traite de personne, de proxénétisme et d’accueil d’un mineur à des fins d’exploitation sexuelle et l’a condamnée à 24 mois de prison avec sursis, ainsi qu’à une amende d’un million de FCFA.
Astrid BAMA /Stagiaire MoussoNews