Femmes-casques-coiffure. Quelles coiffures faire et qui ne va pas empêcher de porter les casques ? C’est désormais la question que se posent des femmes et jeunes filles à chaque fois qu’elles veulent renouveler leur coiffure. Mèches ? Tresse ? locks ? Les choix sont désormais restreints.
Depuis l’instauration du port obligatoire du casque, une question taraude de plus en plus les femmes et jeunes filles adeptes des deux-roues : quelle coiffure adopter sans compromettre le port du casque ? Entre mèches, tresses et locks, les choix capillaires semblent désormais limités pour de nombreuses motocyclistes.
Des coiffures « compatibles casque »
Au-delà de la coquetterie, il y a aussi une question de confort et de sécurité. Une coiffure inadaptée peut rendre le port du casque difficile, voire dangereux. C’est donc un nouvel équilibre que les femmes motocyclistes cherchent au quotidien : rouler protégée, sans pour autant sacrifier leur style.
Adjoufou Miriam est une habituée du port du casque. Pour elle, cette contrainte a fini par s’intégrer naturellement dans sa routine capillaire. « Oui, je tiens compte de mon casque avant de me coiffer. Je suis habituée à le porter, alors je préviens toujours ma coiffeuse. Il m’arrive même de choisir un modèle, mais c’est elle qui me conseille de changer si ça risque de ne pas passer avec le casque. Résultat : depuis des années, je ne fais que les braids . Je sais que toutes les coiffures ne passent pas avec ma « deuxième tête », donc je fais attention à mes choix », explique-t-elle avec humour.
Mais cela n’a pas toujours été évident. Miriam se souvient encore de sa première tentative avec des locks. « J’avais fait de gros locks une fois, mais ça ne rentrait pas du tout dans le casque. Tous les jours, je forçais juste pour pouvoir sortir », se rappelle-t-elle.
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Quand la coiffeuse devient stratège
Même surprise pour Cynthia, qui a eu une petite mésaventure lors de sa première expérience. « Je voulais de grosses tresses, en tenant compte de mon casque. Mais la coiffeuse m’a fait de très petites tresses. J’ai failli me disputer avec elle ! mais enfin de compte je laisse passé mais je ferai un choix plus équilibré les prochaines fois sans trop de caprice », raconte-t-elle en riant.
Pour beaucoup, il faut désormais concilier esthétique et praticité. Certaines adeptes des perruques, comme Alimata, ont développé leurs propres stratégies. « Je regarde toujours le programme de ma journée. Si je dois me déplacer à moto, je préfère éviter les perruques coûteuses. Sinon, à quoi bon, personne ne les verra sous le casque », glisse-t-elle avec un brin d’ironie.
Biba Midiour (nom d’emprunt) également tient désormais compte de son casque avant de se coiffer. Pour elle, le casque lui est devenu indispensable. Par conséquent avant toute coquetterie, elle pense aussi à son casque.
Annick HIEN/MoussoNews
