Festival féministe au Burkina : un coup d’essai pour un coup de maître, le mérite de 8 femmes reconnu

La première édition du festival féministes au Burkina a pris fin ce vendredi 31 mars 2023 par un diner gala et la récompense de 8 femmes et 5 associations qui militent pour les droits de la femme. Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître pour cet évènement qui a drainé plus de 200 participantes venues du Burkina, du Sénégal, de la RD-Congo, de la Côte d’Ivoire.

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Un contenu de qualité, diversifié et prenant en compte l’ensemble des préoccupations des questions féminines en Afrique. Des participantes de qualité, prolixes et solidaires. Le festival féministe au Burkina a montré un autre format et une coloration plus impactantes des rencontres de femmes. « Je participe à des festivals, mais celui-ci avait une grande particularité. C’était plein de sens, d’entrain. J’en sors très enrichis », témoigne une participante. Débuté le 29 mars, l’évènement, organisé par l’Initiative panenatugri pour le bien-être des femmes (IPBF), tenu toutes ses promesses. Des cabarets féministes en passant par les partages d’expériences au dialogue générationnel, le féministe d’hier et d’aujourd’hui a été mieux expliqué et visualisé aux festivalières.

Des mérites de 8 femmes et 5 associations reconnus

8 femmes : Awa Fall Diao, Coumba Touré, Mariam Traoré/Lamizana, Josiane Kabré, Pr Fatoumata Kinda/Badini, Hortense Lougué, Rosalie Nezien et Franceline Toé/Bouda sont engagées pour la promotion et la défense des droits de la femme. Leur combat a été reconnu au cours du diner gala de fin du festival, ce vendredi 31 mars. Elles ont chacune reçue un trophée et des gadgets.

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Equipopo, Foundation for a Just Society (FJS), Association action pour un Monde Meilleur (AMM), Association Défense des Droits des Aide-ménagères et Domestiques du Burkinabè (ADDAD) ; Centre de Formation Professionnelle en coupe couture des Jeunes filles du Service Promotion des Assurés sociaux (CFPJF/SPAS) ont aussi été récompensé pour leur engagement dans le bien-être de la femme.

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Le trophée, Mariam Lamizana, présidente de l’ONG- Voix de femme- dit le recevoir avec beaucoup de gratitude et de reconnaissance à l’endroit de l’IPBF qui est une jeune association avec laquelle elle travaille et qui se bat au quotidien pour améliorer les questions de droit de femmes et leurs conditions de vie. Sakinatou Ouédraogo, présidente de l’association de défense des droits des aide-ménagères et domestiques est aussi toute heureuse de recevoir cette reconnaissance qui vient galvaniser leur combat.

Ces femmes honorées sont des ainées, selon Nathalie Kakyono, présidente de l’IPBF, qui n’ont cessé de faire des efforts pour la femme.  « Si nous pouvons aujourd’hui tenir un festival féministe au Burkina Faso, si nous pouvons nous exprimer et avoir une place, c’est parce qu’elles ont balisé le terrain », a-t-elle dit. Rendez-vous est pris pour la 2e édition en 2024.

Bassératou KINDO

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